Un pas en avant, deux pas en arrière. Lundi, le tribunal administratif de Nantes a refusé aux familles de deux militaires morts de cancers le droit à des indemnisations.
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Cet énième épisode d’un combat qui semble sans fin fait dire à Jean-Luc Sans, le président de l'AVEN, l'Association des vétérans des Essais Nucléaires, que la justice ne veut tout simplement pas reconnaître le véritable impact des essais français. Pourtant, les militaires avaient tous les deux participé aux essais nucléaires à Moruroa et Fangataufa. Selon le président de l'Aven, même s'ils étaient en poste là-bas, "le comité d'indemnisation et par la suite le tribunal administratif considèrent que ce n'est pas une preuve suffisante, on ne peut pas imputer ces cancers au fait qu'ils aient travaillé dans un milieu contaminé".
Dans le même temps, un sénateur du département de l’Orne propose que les anciens travailleurs du nucléaire obtiennent une distinction honorifique. Un titre de "reconnaissance de la nation".
Etre présent au moment du tir
Pour Jean-Luc Sans, "pour être indemnisé, il faut surtout avoir assisté à un tir nucléaire..., on peut considérer que les gens qui ont pu être contaminés, ce sont les gens qui ont été présents au moment de l'accident" :Nucléaire : des indemnisations encore refusées
Dans le même temps, un sénateur du département de l’Orne propose que les anciens travailleurs du nucléaire obtiennent une distinction honorifique. Un titre de "reconnaissance de la nation".