15 familles de la zone d’Outumaoro, quartier Irea, sont dans la tourmente par rapport au projet du Village Tahitien mené par le gouvernement. L’association "Outumaoro se lève" a rencontré le député du Tavini Huiraatira pour tenter de trouver une solution.
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Le problème ne date pas d'hier. Une grande partie des habitants est située sur un remblai que le gouvernement avait effectué dans les années 70. Pour eux, il appartient de fait aux riverains. Pour le territoire cette occupation est illégale.
Une interprétation des textes différente selon les camps, mais la justice à tranché en faveur du territoire. Un thème rêvé pour les candidats du Tavini. Il fait écho au combat de longue date du parti indépendantiste. Le député Moetai Brotherson a répondu à l’invitation de l’association, ce lundi matin, à quelques jours du deuxième tour des élections territoriales. "On veut expulser les gens avant même que la cour de cassation n'ait rendu sa décision. C'est inadmissible".
Les habitants vivent désormais sous la menace d’une expulsion possible juridiquement. Certains refusent catégoriquement de laisser leur terres. C'est le cas d'Inatio Faruia, membre de l'association "Outumaoro se lève".
Le son de cloche est différent du côté du gouvernement qui affirme qu'en aucun cas ces habitants seront expulsés de force mais ils seront relogés par le territoire. "Il n'y aura pas d'interventions des forces publiques à notre demande pour expulser les familles encore sur place", assure Jean-Christophe Bouissou, porte-parole du gouvernement et ministre du Logement.
C’est un vieux film qui se rejoue ici. Ou quand le développement économique se heurte au problème foncier, un problème de fond sans doute exacerbé en période électorale.
Une interprétation des textes différente selon les camps, mais la justice à tranché en faveur du territoire. Un thème rêvé pour les candidats du Tavini. Il fait écho au combat de longue date du parti indépendantiste. Le député Moetai Brotherson a répondu à l’invitation de l’association, ce lundi matin, à quelques jours du deuxième tour des élections territoriales. "On veut expulser les gens avant même que la cour de cassation n'ait rendu sa décision. C'est inadmissible".
Les habitants vivent désormais sous la menace d’une expulsion possible juridiquement. Certains refusent catégoriquement de laisser leur terres. C'est le cas d'Inatio Faruia, membre de l'association "Outumaoro se lève".
Le son de cloche est différent du côté du gouvernement qui affirme qu'en aucun cas ces habitants seront expulsés de force mais ils seront relogés par le territoire. "Il n'y aura pas d'interventions des forces publiques à notre demande pour expulser les familles encore sur place", assure Jean-Christophe Bouissou, porte-parole du gouvernement et ministre du Logement.
C’est un vieux film qui se rejoue ici. Ou quand le développement économique se heurte au problème foncier, un problème de fond sans doute exacerbé en période électorale.