L’homme qui avait tiré un coup de feu, à Paea, et blessé un habitant, le 15 décembre dernier, a écopé de 4 ans de prison ferme. Il a été jugé, lundi 04 février, en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel.
Le 15 décembre 2018, la vie d'un père de famille vire au cauchemar. Il se rend au magasin, acheter de quoi prendre le petit-déjeuner. Sans raison, il se fait insulter par un homme. Et quand, il repart chez lui avec son neveu, il voit le quinquagénaire les mettre en joue. Il a juste le temps de pousser l’adolescent vers un mur. Mais lui, il est touché à la cuisse gauche. Sous le choc, le gardien du stade parvient à regagner sa maison.
Le tireur qui avait fumé du paka a utilisé un fusil de chasse. Des plombs se logent dans le corps de la victime, certains ne pourront pas être retirés car trop près d’une artère vitale. Depuis ce drame, le père de famille souffre dans sa chair et dans sa tête. Non seulement il a mal à sa jambe blessée, mais dorénavant il sursaute quand il entend une porte claquer. Et il ne peut même plus jouer avec sa fille.
A la barre du tribunal correctionnel, le prévenu a expliqué qu’il était " possédé " au moment des faits. Son avocate a parlé " d’un coup de folie ". Le procureur a lui considéré que ce chasseur de cochons savait parfaitement ce qu’il faisait une arme à la main.
Le quinquagénaire qui avait aussi, le même jour, menacé avec une machette un homme et donné un coup de bâton à un autre, a écopé de 5 ans de prison dont un an avec sursis, il a interdiction de détenir une arme pendant 15 ans. Il devra en outre indemniser les victimes et ne pas entrer en contact avec elles. Il a été maintenu en détention.
Le tireur qui avait fumé du paka a utilisé un fusil de chasse. Des plombs se logent dans le corps de la victime, certains ne pourront pas être retirés car trop près d’une artère vitale. Depuis ce drame, le père de famille souffre dans sa chair et dans sa tête. Non seulement il a mal à sa jambe blessée, mais dorénavant il sursaute quand il entend une porte claquer. Et il ne peut même plus jouer avec sa fille.
A la barre du tribunal correctionnel, le prévenu a expliqué qu’il était " possédé " au moment des faits. Son avocate a parlé " d’un coup de folie ". Le procureur a lui considéré que ce chasseur de cochons savait parfaitement ce qu’il faisait une arme à la main.
Le quinquagénaire qui avait aussi, le même jour, menacé avec une machette un homme et donné un coup de bâton à un autre, a écopé de 5 ans de prison dont un an avec sursis, il a interdiction de détenir une arme pendant 15 ans. Il devra en outre indemniser les victimes et ne pas entrer en contact avec elles. Il a été maintenu en détention.