Le 27 avril 2017 à Paea, le militaire avait confondu son taser avec son pistolet automatique et causé accidentellement la mort d’un homme. Le gendarme comparaît mardi 28 août à la barre du tribunal correctionnel pour homicide involontaire.
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C’est un gendarme toujours en état de choc qui va se présenter à la barre du tribunal, conscient d’avoir accidentellement tué un homme, Vetearii Rupea, jardinier au Musée de Tahiti et des Îles, et d’avoir détruit sa famille.
Cette nuit-là, à Paea, il tentait avec un collègue de maîtriser deux hommes alcoolisés en train de se bagarrer pour une femme. Comment ce sous-officier de 46 ans a-t-il alors pu confondre son arme de service de 1,2 kg avec son taser en plastique, beaucoup plus léger ? La question sera au cœur des débats.
Car c’est bien le fait d’avoir mis son pistolet automatique et son taser du même côté de sa ceinture qui est reproché au militaire. Cela est contraire à ce que préconisent ses supérieurs.
Il lui est également reproché de ne pas avoir fait un usage progressif de son matériel d’intervention : la matraque télescopique, puis le gaz lacrymogène et enfin, le taser.
Par ailleurs, il n’a fait aucune sommation avant de tirer. Cela lui aurait permis de se rendre compte de son erreur.
Au cours de son audition, il a évoqué une ceinture défectueuse. Le problème, c’est qu’il avait la possibilité d’en obtenir une autre.
Depuis cet événement tragique, le gendarme a été suspendu par sa hiérarchie, interdit de port d’arme et affecté à un poste administratif.
La famille de la victime reconnaît que le gendarme n’a pas voulu tuer mais elle attend de ce procès que le militaire soit sanctionné pour les erreurs qu’il a commises en ne respectant pas les procédures.
Cette nuit-là, à Paea, il tentait avec un collègue de maîtriser deux hommes alcoolisés en train de se bagarrer pour une femme. Comment ce sous-officier de 46 ans a-t-il alors pu confondre son arme de service de 1,2 kg avec son taser en plastique, beaucoup plus léger ? La question sera au cœur des débats.
Car c’est bien le fait d’avoir mis son pistolet automatique et son taser du même côté de sa ceinture qui est reproché au militaire. Cela est contraire à ce que préconisent ses supérieurs.
Il lui est également reproché de ne pas avoir fait un usage progressif de son matériel d’intervention : la matraque télescopique, puis le gaz lacrymogène et enfin, le taser.
Par ailleurs, il n’a fait aucune sommation avant de tirer. Cela lui aurait permis de se rendre compte de son erreur.
Au cours de son audition, il a évoqué une ceinture défectueuse. Le problème, c’est qu’il avait la possibilité d’en obtenir une autre.
Depuis cet événement tragique, le gendarme a été suspendu par sa hiérarchie, interdit de port d’arme et affecté à un poste administratif.
La famille de la victime reconnaît que le gendarme n’a pas voulu tuer mais elle attend de ce procès que le militaire soit sanctionné pour les erreurs qu’il a commises en ne respectant pas les procédures.