Le tribunal des référés a donné ce vendredi 21 aout, 48 heures aux occupants du marae Arahurahu pour quitter les lieux. Elle estime que leurs revendications territoriales sont infondées et donne raison au pays qui demandait leur expulsion.
•
Aucun titre de propriété
La justice a tranché, les occupants du marae Arahurahu doivent quitter les lieux sous 48 heures. Le juge des référés estime que leurs revendications foncières sont injustifiées. Le site du marae étant la propriété du pays.
A l’issue de ce délai ils seront astreints à une amende de 80000 cfp par jour de retard.Les défendeurs ne peuvent utilement pour en justifier opposer l’interdiction de vendre toute terre à Tahiti et Moorea qui résulterait de l’article 1er du code de loi tahitien (code Pomaré) de 1842, lequel est abrogé, et ne justifient ainsi d’aucun titre les habilitant à occuper le marae ou le parking d’entrée
Les occupants avaient pris possession du lieu depuis le début du mois de juin, au nom d’un certain « royaume de Atooi » dont Bernard Taaiore se prétend souverain.
Un haut lieu culturel devenu inaccessible
Le pays après avoir tenté de négocier en vain avec les occupants a intenté cette action devant le juge des référés afin de pouvoir récupérer l’usage du site. Il estime que leur présence ne permettait plus d’accéder au marae Arahurahu qui est pourtant un lieu touristique majeur. Des heurts ont même eu lieu entre les revendiquants et des membres de groupes de danse venus répéter sur le site. Les occupants avaient même l’intention de faire payer l’accès au marae.
Les occupants pourront désormais être expulsés avec le concours de la force publique. Les revendiquants ont fait savoir qu’ils n’avaient pas l’intention de quitter les lieux.