Par le biais du contrat de ville, la commune débloque 1,332 millions de Fcfp pour aider 80 familles parmi les plus modestes de la commune. Une aide alimentaire préparée par la Croix-Rouge et distribuée par les services sociaux. Une aide très appréciée voire indispensable
Préparation de paniers solidaires pour six familles, ce vendredi matin, avec une nouveauté par rapport à l’an passé : les bons alimentaires de 7500 Fcfp ont disparu pour laisser aux cartons d’une valeur de 13 000 Fcfp. Tous les jeudis, des légumes et des produits PPN, les produits de première nécessité, sont distribués.
Ces paniers représentent une dépense de 80 000 à 200 000 Fcfp par semaine, en fonction de l’importance des familles aidées. Ils surtout ceux appréciés par les enfants. "Certaines familles ne vont peut-être pas privilégier le petit-déjeuner des enfants, donc nous avec cette façon de faire on voit vraiment ce que les enfants auront et ce que toute leur famille aura à manger", explique Andréa Maruae-Haretahia, élue en charge du contrat de ville à Paea.
La municipalité a débloqué 1 332 000 Fcfp
Mahealani reçoit des provisions pour cinq personnes : sa mère, ses deux frères, et sa nièce. Aucun d'entre eux ne travaille mais ils pêchent et cultivent la terre. Le panier pourrait tenir deux semaines. "Ca dépend de notre nourriture, on peut manger du poisson et ne pas trop toucher à ça", confie cette habitante de Paea. La municipalité a débloqué 1 332 000 Fcfp via le contrat de ville pour apporter cette aide à 80 familles. "C'est une aide qui nous vient de la Croix-Rouge, du contrat de ville, plus une participation de la commune. Cela nous permet d'avoir un budget pour servir ces caddies du coeur", souligne Antony Géros, maire de Paea.
Une aide appréciée par Charles, patriarche d’une famille nombreuse. Il vit avec sa femme, ses trois filles, une belle-fille, deux beau-fils et sept petits-enfants dans un quatre pièces. Même si quatre d’entre eux travaillent avec le Dièse à temps partiel, il est parfois compliqué de nourrir la vaste famille. Ces paniers solidaires sont donc une bouffée d’oxygène. Bien qu'insuffisants, ils sont appréciés par les plus modestes.