Une miss Tahiti qui arrive, c’est un peu comme le Père Noël, mais en beaucoup plus joli !
Accompagnée de sa non moins ravissante dauphine, Tumateata Buisson a charmé les jeunes du village SOS Enfants de Papara. Et suscité sans doute un peu d’admiration de la part des petites filles. L’une d’entre elles lui parlera aussi de son vécu. "Je vais lui dire comment on est arrivé au village, comment on est au village. Et je vais aussi lui demander si elle est stressée pendant le défilé".
Tumateata, très attentive, saura délivrer le bon message : "Mon but est de venir délivrer un message d'espoir, leur donner tout simplement confiance en elles. Elles sont encore jeunes évidemment, mais en tant que jeunes femmes polynésiennes, elles peuvent accomplir de très belles choses, que ce soit dans un concours de beauté comme Miss Tahiti mais aussi dans une expérience professionnelle quelconque".
Les enfants du village ont bien préparé cet après-midi et les Miss ne sont pas venues les mains vides. "Comme d'habitude, elles emmènent toujours quelque chose pour les enfants, des petits cadeaux qui font toujours plaisir aux enfants. Pour cela, on les remercie beaucoup", déclare émue Jasmina Pothier, une des taties.
Nommé il y a deux ans, le directeur n’avait jamais assisté à ce genre de rencontre entre des représentantes de la beauté polynésienne et des enfants pour qui la vie n’a pas toujours été facile.
Ce soir il est convaincu, "c'est un moment de partage...Une Miss Tahiti, locale, ça peut donner certaines envies, certaines choses...Je pense que le conte de fée, les princesses, ça leur parle réellement. Il n'y a qu'à regarder leurs sourires !", déclare Ludovic Dupont, directeur du village d’enfants SOS de Papara.
Actuellement 45 enfants sont hébergés ici, et suivis par 11 taties qui vivent avec eux, durant des années. Une vingtaine de personnels encadrent et soutiennent ces jeunes qui peuvent rester jusqu’à 21 ans. Une des pensionnaires du village vient de partir en métropole poursuivre des études supérieures. Des informations auxquelles Tumateata a été très sensible.