Municipales : une quadrangulaire à Papara

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Le second tour des municipales à Papara sera une quadrangulaire. Comme au premier tour, la bataille sera rude. Face à Sonia Punua, la femme de l'ancien maire Putai Taae : Clément Le Gayic, Bruno Sandras et Béatrice Peyrissaguet.
 
56,84%... C'est le taux de participation au premier tour à Papara, en recul de six points par rapport à 2014. La bataille du 28 juin va se jouer à quatre. Sonia Punua en ballotage favorable, repart au front avec la même équipe. Sa liste "A Here ia Papara" a recueilli 24,54% des suffrages exprimés, soit 1176 voix. Le combat ne sera pas un long fleuve tranquille pour la compagne de l'ancien tavana Tapura, aujourd'hui inéligible.

Sur sa route, Clément Le Gayic et sa liste "Papara to'u fenua". Il affiche au premier tour 16,67% des suffrages, soit 799 voix. Sa liste est aujourd'hui soutenue par Paul Lai, Christophe Holozet et Michel Snow, tous trois non autorisés à fusionner. A la clé : un potentiel de 450 voix supplémentaires. Clément le Gayic, candidat non officiel du Tahoeraa, bénéficie aujourd'hui du soutien du Tavini. Au premier tour, c'était Méderic Tehaamatai.
 

Deux inconnues pour le 2nd tour 


Le troisième candidat en lice est Bruno Sandras choisi par Gaston Flosse pour conduire la  liste de rassemblement "Amuitahiraa no Papara". Son score au premier tour atteint 13.52% des suffrages exprimés, soit 648 voix. Entre les deux tours, il s'est allié avec Gaston Tunoa, l'actuel maire et Heina Teina. Gaston Tunoa a pris la troisème place de sa liste, Heina Teina, la quatrième. La coalition avoisine les 940 voix. Bruno Sandras, ancien députė et chef de file du parti "Ia Hau Noa" a été maire de la commune pendant 14 ans. 

Sur les rangs enfin, Béatrice Peyrissaguet. La maire par intérim pendant sept mois n' a pas retouché sa liste. "Te mata api no Papara" pointe à 13,42%, soit 643 voix.
Deux grosses inconnues restent pour ce second tour de chauffe électoral : la participation, les 3700 abstentionnistes peuvent faire l'élection, mais aussi l'autre réservoir de voix non négligeable, celui de Jean-Louis Benvenuti et de Médéric Tehaamatai qui prônent la liberté de vote. Un potentiel de près de 800 voix.