Emelie n'est plus... Cette figure du marché de Papeete est décédée à l'âge de 44 ans. La plus célèbre des sans abris de la ville n’a pas pu surmonter une profonde solitude et une atteinte cardiaque qui la rongeait depuis des années.
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Sa dernière escapade est à l’image de sa personnalité anonyme et fugueuse. Emelie Rangimakea s’en est allée sans demander son reste, ce qui relève de l’impensable en plein marché de Papeete.
La plus célèbre des sans abris de la ville n’a pas pu surmonter une profonde solitude et un mal cardiaque qui la rongeait depuis des années. Mercredi 27 mars, il a eu le dernier mot.
Aujourd’hui, les habitués des matinées très colorées de Mapuru a Paraita n’ont pas de mots assez forts pour dire leur tristesse et leur incompréhension. Celle qui a fait de ses propres extravagances dominicales une mise en scène permanente et sans vergogne, laisse tout de même une impression de révoltée doublée d’un sens du ridicule dû essentiellement à son léger handicap psychique.
Elle pouvait être extravagante et attachante en même temps. Des témoins éclairés évoquent des accrochages avec les forces de l’ordre et même des baignades à moitié habillé dans les bassins du centre ville. Sa « grande gueule » donnait le tournis aux automobilistes effarés rendant difficile la circulation.
L’unanimité des réactions endeuillées sur les réseaux sociaux rend hommage à Emelie pour avoir été la flamme de la convivialité qui fait énormément défaut à tous. Le centre "Te Vai'ete", géré par le Secours catholique, a rendu un hommage ce vendredi matin à Emelie.
La plus célèbre des sans abris de la ville n’a pas pu surmonter une profonde solitude et un mal cardiaque qui la rongeait depuis des années. Mercredi 27 mars, il a eu le dernier mot.
Aujourd’hui, les habitués des matinées très colorées de Mapuru a Paraita n’ont pas de mots assez forts pour dire leur tristesse et leur incompréhension. Celle qui a fait de ses propres extravagances dominicales une mise en scène permanente et sans vergogne, laisse tout de même une impression de révoltée doublée d’un sens du ridicule dû essentiellement à son léger handicap psychique.
Flamme de la convivialité
Elle pouvait être extravagante et attachante en même temps. Des témoins éclairés évoquent des accrochages avec les forces de l’ordre et même des baignades à moitié habillé dans les bassins du centre ville. Sa « grande gueule » donnait le tournis aux automobilistes effarés rendant difficile la circulation.
L’unanimité des réactions endeuillées sur les réseaux sociaux rend hommage à Emelie pour avoir été la flamme de la convivialité qui fait énormément défaut à tous. Le centre "Te Vai'ete", géré par le Secours catholique, a rendu un hommage ce vendredi matin à Emelie.