Au conseil des ministres du 27 juin 2018

L'aménagement du parc Vaipoopoo le long de la route de ceinture à Punaauia, la lutte contre la dengue de type 2, la fréquentation touristique en hausse au 1er trimestre et la représentativité des organisations syndicales ont notamment fait l'objet d'une étude en conseil des ministres cette semaine.
Subvention pour l’aménagement du parc de loisirs de Vaipoopoo à Punaauia

Dans la continuité de l’examen, débuté à la fin du mois de février, des demandes de financement relevant de la seconde session de programmation de 2017, le conseil des ministres a validé un nouvel octroi de financement au profit de la commune de Punaauia afin qu’elle puisse poursuivre son projet d’aménagement d’un espace de loisirs à Vaipoopoo (première phase), pour lequel elle a reçu une première subvention du Pays en mars 2018.

L’aménagement de cet espace s’inscrit dans la continuité du PGA (Plan général d’aménagement) de la commune qui, à travers ses aménagements, souhaite améliorer le cadre de vie de sa population. Le futur parc urbain de Vaipoopoo devra accueillir des espaces culturels, des aires de détentes, ou encore des zones sportives, tout en respectant une certaine harmonie architecturale et environnementale avec son cadre naturel.

Cette opération représente un coût total de 100 448 660 cfp, avec un appui du Pays de 30 134 598 CFP, soit un taux de subvention de 30%. La prochaine phase du projet (deuxième phase) sollicitant une subvention du Pays sera prochainement soumise à l’examen du Conseil des ministres. Avec ce financement, le Gouvernement continue son soutien financier et son accompagnement aux communes.

Fréquentation touristique : hausse continue sur les premiers mois de 2018

L’Institut de la statistique de Polynésie française (ISPF) a communiqué les données relatives à la fréquentation touristique du premier trimestre, du mois d’avril, et à la fréquentation hôtelière de mars. L’augmentation constatée du nombre de touristes en cumul sur les 3 premiers mois continue en avril, avec +2,8% par rapport à avril 2017.

En cumul depuis le début de l’année, c’est donc 60 611 touristes qui sont venus en Polynésie, soit +5,8% par rapport aux quatre premiers mois de l’année 2017. En avril, pour le troisième mois consécutif, sur les 12 derniers mois, la croissance globale affiche +6% sur l’année précédente, pour dépasser le seuil des 200 000 touristes, et atteindre 202 292 touristes, ce qui constitue un nouveau record et un seuil que la destination n’avait pas atteint depuis 10 ans.

Depuis le début de l’année, le marché émetteur nord-américains affiche une progression globale de +10,1%, soutenue notamment par le marché canadien (+31,4%) et par l’activité de croisière. Sur les marchés principaux sud-américains et d’Amérique centrale, une progression à deux chiffres est observée depuis le début de l’année. Les efforts des dernières années semblent permettre une perception plus favorable et des actes d’achat plus nombreux.

L’Europe, hors hexagone, est aujourd’hui le marché globalement le plus dynamique (+20,9%). Le Royaume-Uni, l’Allemagne, la Suisse et l’Italie sont actuellement les pays les plus sensibles aux différentes offres. Le marché hexagonal pour sa part correspond aux perspectives de croissance avec une progression de +11,2% depuis le début de l’année. Les coûts des séjours sont par ailleurs structurellement en baisse depuis toute l’Europe, par la multiplication de l’offre de desserte aérienne, des taux de change euro/dollars US favorable, lesquels sont accompagnés par un dynamisme économique et une confiance retrouvée sur les segments de clientèle habituels.

Mise à disposition du quai de Vairao au profit du comité du tourisme de Taiarapu Ouest

Dans la perspective de la première escale du paquebot « Paul Gauguin » le vendredi 6 juillet prochain, à Vairao, sur la presqu’île de Tahiti, le conseil des ministres a acté la mise à disposition d’une emprise du quai de Vairao au profit du comité du tourisme de Taiarapu Ouest.

Des aménagements ont été réalisés sur place et sont en voie de finition. Il s’agit principalement d’un ponton flottant, d’installations accueillant des activités de loisirs, artisanales et culturelles, des zones de stationnement, de cheminements piétons, des espaces verts et de la rénovation des sanitaires existants. L’organisation de l’accueil sur terre a été confiée au Comité du tourisme de Taiarapu Ouest (CTTO) en partenariat avec la commune de Taiarapu Ouest.

La gestion des parcelles en question fera l’objet d’une convention conclue entre la Polynésie française et le CTTO. Pour la première escale le 6 juillet, une cérémonie spéciale est en préparation sur la presqu’île, avec spectacle de danses, exposition artisanale et sports traditionnels.

Règlementation relative à la prévention des risques d’exposition à l’amiante

Le conseil des ministres a pris un arrêté visant à compléter et à adapter les dispositions en vigueur en matière de prévention des risques d’exposition à l’amiante. Il s’agit essentiellement d’adaptations techniques.

Par ailleurs, un arrêté du conseil des ministres du 2 juin 2017 a fixé la date d’applicabilité de la règlementation relative à l’obligation de formation par un organisme agréé au 1er juillet 2018. Cette date est maintenue pour Tahiti et Moorea, les formations ayant été organisées et programmées dans ces îles, mais pour les autres îles, un report a été décidé jusqu’au 1er janvier 2020. Ce report est justifié notamment par les contraintes rencontrées par les employeurs qui sont confrontés à l’éloignement géographique des lieux de formation se déroulant sur Tahiti.

Le projet de texte a fait l’objet d’échanges avec les organismes de formation agréés et a été soumis pour avis aux membres du comité technique consultatif le 7 juin dernier. Il a été approuvé à l’unanimité.

Représentativité des organisations syndicales de salariés

Conformément aux dispositions du code du travail, la commission de validation des résultats des élections professionnelles, réunissant les partenaires sociaux, sous la présidence du directeur du travail, s’est tenue, au mois de février, pour la validation des résultats des élections intervenues en 2016 et 2017.

Au terme de celle-ci, sont reconnues représentatives au niveau de la Polynésie française, les organisations syndicales de salariés ci-après, classées en fonction du nombre de voix obtenues aux élections des délégués du personnel, titulaires et suppléants :

1°) Confédération des syndicats des travailleurs de Polynésie/Force ouvrière (CSTP/FO)
10 910 voix, soit 30,81 % des suffrages exprimés ;
2°)  Confédération A Ti’a I Mua
6 482 voix, soit 18,31 % des suffrages exprimés ;
3°)  Confédération des syndicats indépendants de Polynésie (CSIP)
6 235 voix, soit 17,61 % des suffrages exprimés ;
4°)  Confédération OTAHI
4 310 voix, soit 12,17 % des suffrages exprimés ;
5°)  Confédération O Oe To Oe Rima
3 968 voix, soit 11,21 % des suffrages exprimés.

Subventions aux organisations syndicales de salariés

En application du code du travail, toute organisation syndicale de salariés, dont la représentativité au niveau de la Polynésie française est reconnue, peut se voir attribuer des subventions pour son fonctionnement interne, dans la limite des crédits budgétaires ouverts à cet effet. Le critère retenu est celui du nombre d’élus au cours des deux dernières années.

Pour l’année 2018, le budget de la Polynésie française prévoit un montant global de subventions de 19 millions Fcfp. Le montant de la subvention susceptible d’être allouée à chaque syndicat, compte tenu des résultats des élections obtenus au cours des 2 dernières années, se répartit donc comme suit :

CSTP-FO                              : 6 846 066 cfp
A Tia I Mua                         : 4 058 533 cfp
O Oe To Oe Rima                : 2 708 096 cfp
CSIP                                     : 3 329 152 cfp
OTAHI                                 : 2 058 153 cfp

Les projets d’arrêtés d’attribution de subventions ne pourront être produits que sur présentation, par chaque syndicat, des pièces obligatoires au traitement des demandes de subvention.

Présentation du Farereira’a 2018

Le Farereira’a i Tahiti est un rassemblement de passionnés de ‘ori tahiti venus principalement d’Amérique. Plusieurs groupes participent à cette rencontre dont l’intensité est à la mesure de leur bonheur d’être présents aux sources de la culture polynésienne.
Imaginé par Coco Hotahota, le chef du groupe Temaeva, l’organisation est portée depuis plusieurs éditions par Anthony Manaois, directeur de l’école Turereura à Rangiroa. Les premières éditions, en 2004, 2009, 2012 puis 2015, ont regroupé entre 150 et 500 participants selon les années.

Pour l’édition 2018, près de 200 participants font le déplacement et se produiront au Grand Théâtre de la Maison de la Culture dans le cadre d’un concours de solos, le Hura ‘ai’ai, puis de spectacles préparés pour l’occasion. Les concours, ouverts à partir de l’âge de 5 ans, sont accessibles cette année aussi aux danseurs polynésiens.

Dans le programme prévisionnel, une prestation est prévue au marae Arahurahu le dimanche 15 juillet. Puis, des concours de solos Hura ‘ai’ai sont prévus au Grand Théâtre de la Maison de la Culture de 9h30 à 15h30, avec les finales des solos et concours de groupes de 19h à 22h15. Enfin, les remises des prix, avec spectacle des groupes, et remerciements, sont prévus le mardi 17 juillet.

Cinquième édition du spectacle au Marae Arahurahu

Soutenu par le ministère de la culture, le Conservatoire artistique de la Polynésie française - Te Fare Upa Rau (CAPF), produira chaque samedi du mois de juillet, et le premier samedi du mois d'août 2018, cinq spectacles sur le Marae Arahurahu, à Paea, avec le groupe de danse Hitireva, lauréat du Heiva 2016 et dirigé par Kehaulani Changuy.

Composé par l'auteur également lauréat du Heiva Jacky Bryant, le thème de ce spectacle, « E Parauparau te Ôfa'i », évoque la place immémoriale de la pierre dans l'histoire des hommes. La troupe, chargée de la réalisation artistique du spectacle, engage pour ce faire 125 artistes.

Notamment responsable de la réalisation logistique, le CAPF bénéficie du soutien actif de plusieurs établissements et services publics : le Service des moyens généraux, pour l'accueil du public (tribunes), le Service du tourisme, pour l'affectation du site durant les spectacles, la Direction de l'équipement et Te Fare Tauhiti Nui - Maison de la culture, pour l'apport de matériels indispensables.
C'est le cinquième spectacle consécutif que le CAPF produit sur cet espace témoignant de la richesse du patrimoine culturel et touristique polynésien : avant le groupe Hitireva, se sont succédées les troupes O Tahiti E (Marguerite Lai, 2014), Toakura (Mateata Le Gayic, 2015), Tamariki Poerani (Makau Foster 2016) et l'année dernière, en 2017, Temaeva (Coco Hotahota).
L'aide gouvernementale apportée à ces productions successives concourt au soutien des artistes polynésiens, et permet de valoriser et de diffuser la pratique des arts traditionnels en une période importante.

Soutien au « Heiva i Aimeho nui i te rara varu 2018 » à Moorea

Créée le 28 novembre 2017, la Fédération « Aimeho nui to u aia » a pour objectif de pérenniser le Heiva de Mo’orea, en collaborant avec les référents source de la culture résidant sur l’île de Mo’orea.

Cette année, la jeune fédération rassemblant 9 associations de l’île, en partenariat avec la commune de Mo’orea-Maiao et le contrat de ville, organise la 4e édition du « Heiva i Aimeho nui i te rara varu » du 13 juillet au 3 août 2018 à ʹAfareaitū.
Évènement populaire et festif, ce Heiva réunira des groupes de chants et danses de la commune afin qu’ils se produisent sur scène et face à une foule de passionnés qui, depuis les gradins et le temps de l’événement, s’apprête à vivre des moments d’intenses émotions, plongée au cœur de la culture polynésienne.

Aussi, afin de soutenir et de contribuer à la mise en œuvre de ce projet d’intérêt culturel et patrimonial, le Conseil des ministres a décidé d’attribuer une subvention de fonctionnement d’un montant de 995 000 Fcfp au profit de la Fédération « Aimeho nui to u aia ».

Subventions en faveur d’associations pour des événements culturels

Le conseil des ministres a décidé d’octroyer des subventions à des associations pour soutenir l’organisation d’événements culturels.

Une subvention d’un montant de 500 000 cfp a ainsi été actée pour le « Tomite Taurua Rau e Heiva i Raivavae ». L’association est chargée d’organiser les manifestations ponctuant la période festive du Heiva de l’île de Raivavae, lesquels mobilisent l’ensemble des forces vives de cette communauté.  

Une subvention d’un montant de 500 000 cfp a également été actée en faveur de l’association « Comité des fêtes Tupehe Nui » pour l’organisation du « Heiva i Ua Huka 2018 ».  L’évènement se déroulera tout au long du mois de juillet dans la vallée de Hane. Toute la population, notamment celle des trois grandes vallées de l’île, ainsi que les touristes de passage seront conviés, les uns pour des rencontres autour des concours proposés, les autres à se divertir et à découvrir le patrimoine culturel marquisien et les spécificités festives de ‘Ua Huka. La journée du 14 juillet sera consacrée aux sports traditionnels tels que le soulever de pierre, la course des porteurs de fruits, mais aussi une course de chevaux.

Une subvention d’un montant de 500 000 Fcfp a aussi été actée en faveur de l’association « Nuiova » pour l’organisation du « Heiva i Rimatara 2018 ». Les festivités se dérouleront du 14 au 29 juillet 2018 à ʹAmaru, Rimatara. Evènement populaire et festif, le « Heiva i Rimatara » réunira les groupes de chants et danses de l’île afin qu’ils puissent se produire sur scène et face au public.

Réunion des ministres de la culture du Pacifique à Fidji

Le ministère de la Culture a participé à la quatrième réunion des ministres de la culture organisée par la Communuauté du Pacifique (CPS) à Fidji les 16 et 17 mai derniers. La séance du 17 mai réunissait les représentants de quatorze pays et territoires insulaires du Pacifique ainsi que des organisations non gouvernementales régionales ou internationales.

Les ministres ont rappelé les engagements régionaux sur lesquels leurs travaux se sont appuyés, avec notamment la volonté de voir la culture guider la politique de développement, la place significative de la culture en matière de développement durable et de cohésion sociale, la reconnaissance de l’identité « Blue Pacific » qui permet d’aller vers une gestion partagée de l’océan Pacifique en réaffirmant le lien des peuples du Pacifique avec leur environnement (nature et culture), et enfin la nécessité d’une approche intégrée de la lutte contre les effets du réchauffement climatique et des risques contre les catastrophes naturelles.

Les recommandations issues des travaux de cette réunion s’articulent autour de quatre thèmes : la stratégie culturelle régionale, les investissements dans le secteur de la culture, la voix du Pacifique dans le monde et le rôle essentiel de la Communauté du Pacifique dans le soutien à la culture et aux politiques culturelles.

La valorisation des savoirs traditionnels constitue un axe fort de l’action publique du ministère de la Culture, ce qui se traduit notamment par l’élaboration d’un inventaire du patrimoine culturel immatériel de la Polynésie française. Le premier élément de cet inventaire, à savoir le 'Ori Tahiti, a ainsi été inscrit le 26 octobre dernier au patrimoine culturel immatériel français, en vue de son inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO. La Polynésie française a, par ailleurs, confirmé, lors de cette réunion, sa participation au prochain Festival des Arts et de la Culture du Pacifique dont la 13e édition se tiendra à Hawai'i en 2020.

Acquisition de matériels pour le service oncologie : attribution d’une subvention d’investissement en faveur du CHPF

Dans le cadre de l’accord pour le développement de la Polynésie française en date du 17 mars 2017, l’Etat s’est engagé à soutenir le développement de la prise en charge médicale des patients atteints de cancers via notamment un apport de 716 millions cfp (soit 6 millions d’euros) sur trois ans en investissement.

Ce soutien de l’Etat, qui s’inscrit dans la dynamique du schéma d’organisation sanitaire 2016-2021 et du plan cancer polynésien, vise à répondre aux objectifs suivants :

Améliorer l’accueil et les soins des patients atteints de cancers, notamment par la création de centres chimiothérapie décentralisés, par l’amélioration des plateaux techniques et par le développement des capacités d’accueil spécialisées ;

Développer les soins de support et les soins palliatifs à Tahiti et dans les autres archipels ;

Développer les capacités d’information, d’archivage et de coordination en cancérologie, notamment par la création d’une tumorothèque polynésienne et par le développement d’un système d’information.

A ce titre, la convention du 18 janvier 2018 relative au développement de la filière de prise en charge du patient atteint du cancer en Polynésie française a été signée entre l’Etat et la Polynésie française.

Cette convention, dont la décision de programmation 2017 a été actée le 27 septembre 2017, prévoit notamment le financement de l’opération « modernisation du service oncologie du CHPF – acquisition d’équipements en faveur du service oncologie » sur l’exercice 2017 comme suit :

Montant HT (cfp)
Montant (€)

Part Etat
162 831 858 cfp
1 364 531 €

Part Polynésie française
40 707 965 cfp
341 133 €

TOTAL HT
203 539 823 cfp
1 705 664 €

TVA à la charge du Pays
26 460 177 cfp

TOTAL projet
230 000 000 cfp


Ainsi, afin d’améliorer la qualité des traitements et de diminuer le nombre des evasans vers la métropole, une subvention d’investissement d’un montant de deux cent trente million de francs (230 000 000 cfp) est accordée au Centre hospitalier de la Polynésie française (CHPf) pour financer l’acquisition de matériels en faveur du service oncologie.

Alerte sanitaire pour la dengue de type 2

Un second cas de dengue 2 autochtone a été diagnostiqué à Raiatea en semaine 25, après un premier cas en semaine 23. Ces deux cas sont liés géographiquement. Depuis le 8 juin 2018, Raiatea et Taha’a se situent en état d’alerte arbovirose de niveau 2.

Ce sérotype n'ayant pas circulé en Polynésie française depuis l'an 2000, la population est faiblement immunisée et cet évènement pourrait entraîner une épidémie de grande ampleur. Ce sérotype peut être considéré comme un nouveau germe sur le territoire.

La façon la plus efficace d’endiguer une épidémie est de mettre en œuvre les moyens de lutte de façon rapide et massive, dès les premiers cas. Pour accélérer les mesures administratives, financières et de mobilisation du personnel, les services de santé ont besoin d’avoir accès aux facilités d’actions rendues par la déclaration d’une épidémie, même si nous ne nous situons pas encore à ce stade d’un point de vue épidémiologique. L’ensemble des services du gouvernement sont impliqués dans cette lutte. Pour ces raisons, un état d’alerte sanitaire équivalent à celui d’une épidémie a été déclaré.

Pour rappel, la maladie est transmise par les moustiques. Pour limiter la survenue de nouveaux cas, toute la population doit s’impliquer de la façon suivante:

-éliminer les gites larvaires une fois par semaine
-se protéger des piqûres des moustiques (répulsifs, moustiquaire, diffuseurs)
-en cas de fièvre supérieure à 38°C, consulter un médecin

Attribution de subventions de fonctionnement et d’investissement aux associations de jeunesse, aux fédérations et associations sportives

Le conseil des ministres a examiné 10 dossiers de subventions destinées aux associations de jeunesse, aux associations sportives et aux fédérations pour un montant global de 53 072 524 Fcfp.

Les subventions attribuées sont les suivantes :

Subventions de fonctionnement au titre des activités générales pour 2018 :

la Fédération Tahitienne de Va’a pour un montant de 4 620 700 cfp;
la Fédération Tahitienne de Natation pour un montant de 3 530 962 cfp ;
la Fédération Polynésienne de Lutte et Disciplines Associées pour un montant de 1 861 036 cfp 
la Fédération Tahitienne de Voile pour un montant de 4 959 826 cfp.

Subvention de fonctionnement en faveur de :
La Fédération Tahitienne de Va’a pour l’organisation des sélectives et la participation aux championnats du monde de vitesse 2018, pour un montant de 10 000 000 cfp ;
La Fédération Tahitienne de Football pour l’organisation de la 10ème édition du Festival des îles à Tahiti, pour un montant de 10 000 000 cfp ;
La Fédération Tahitienne de Natation pour le financement de l’organisation de la « Tahiti Swimming Experience » 2018, pour un montant de 2 000 000 cfp.
Subvention d’investissement en faveur de :
L’association CEMEA de Polynésie pour l’achat d’un véhicule, pour un montant de 2 700 000 cfp
L’association Union Territoriale – Fédération sportive et culturelle de France (UT – FSCF) pour l’aménagement d’une cuisine dans un bâtiment existant au centre Tarevareva, pour un montant de 8 000 000 cfp ;
L’association sportive Fei-Pi 1923 pour l’acquisition d’une grille de départ, la construction d’une piste de BMX Race, d’un portail et d’une clôture, pour un montant de 5 400 000 cfp.

Convention relative au Fonds de secours pour l’outre-mer

Le conseil des ministres a pris acte de la transmission à l'examen des membres de l'Assemblée de la Polynésie française de 16 projets de conventions relatifs à l'aide allouée à la Polynésie française au titre du Fonds de secours pour l'outre-mer suite aux dégâts causés aux infrastructures du territoire par les pluies diluviennes des 21 et 22 janvier 2017. Ces conventions viennent confirmer la participation de l'Etat dans le financement des travaux de réfection et de sécurisation des berges, qui ont été fragilisées par ces intempéries.