Bientôt une fourrière automobile à Tahiti ?

Le projet a été discuté à l’assemblée de la Polynésie le 7 octobre lors d’une séance de questions orales. Le dossier est bel et bien relancé même si sur le terrain, les policiers municipaux de Papeete n’y sont pas forcément favorables.

Huit mille francs, c’est le prix à payer à Papeete lorsque l’on se gare sur une aire de livraison.

Et les verbalisations, il y en a chaque jour puisque les incivilités sont nombreuses. Les 35 caméras situées un peu partout dans la capitale permettent à la police municipale de Papeete d'être réactive.

Faut-il pour autant mettre en place une fourrière à Tahiti ?  Les policiers de Papeete n’en sont pas convaincus puisque "souvent la gêne occassionnée par les véhicules soumis à contravention est de courte durée" souligne Roger Lamy, directeur de la police municipale. 

Pourtant, le pays affiche sa volonté d’améliorer la répression de la délinquance routière. Une fourrière permettrait aussi l’immobilisation des véhicules en attendant les décisions de justice.

Mais le code de la route devra être adapté, ce qui demandera du temps. Le projet de fourrière s’inscrit dans le plan de prévention de la délinquance 2021 – 2024.

Un terrain de 5000 m² sur deux niveaux au fond de la vallée de Tipaerui pourrait accueillir une centaine de véhicules. Une opération d’investissement est inscrite au budget du pays pour dépolluer la parcelle.