Que deviennent les familles qui dépendaient déjà des bons alimentaires avant le confinement ? Beaucoup ont perdu leur emploi. Il a fallu trouver des moyens de subsistance et ne pas compter que sur les aides sociales, souvent insuffisantes. Rencontres.
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Le quartier de Mamao Aivi à Papeete est sans doute un des plus démunis de la Polynésie. Ici beaucoup de familles vivaient d’emplois précaires. Quand le confinement est arrivé beaucoup se sont retrouvés sans rien du jour au lendemain.
Son mari était chauffeur et du jour au lendemain il n’a plus eu aucun revenu. Alors Sylviane a dû vendre des mangues pour acheter le minimum nécessaire et pouvoir nourrir ses 5 petits-enfants. Elle n’a touché qu’un seul bon alimentaire de 17000 cfp mais elle garde le moral.
Pour s’occuper pendant ces longues semaines de confinement Daniel lui a fait des travaux dans sa maison avec ses petits enfants. Il a mis ce temps à profit pour leur donner une lecon de vie.
Dans le quartier les habitants cultivent des jardins partagés, un bon moyen de faire pousser un peu de nourriture et d’être moins dépendants des commerces. Mais cela ne suffit pas. Les associations sont souvent appelées à la rescousse.
Regardez ce reportage de Natacha Szylagyi et Jérôme Lee :
Sylviane vend des mangues
Son mari était chauffeur et du jour au lendemain il n’a plus eu aucun revenu. Alors Sylviane a dû vendre des mangues pour acheter le minimum nécessaire et pouvoir nourrir ses 5 petits-enfants. Elle n’a touché qu’un seul bon alimentaire de 17000 cfp mais elle garde le moral.
Même si on a des difficultés faut toujours sourire ...c’est très important le sourire - Sylviane Ariitai, habitante quartier Mamao Aivi
Daniel fait des petits travaux
Pour s’occuper pendant ces longues semaines de confinement Daniel lui a fait des travaux dans sa maison avec ses petits enfants. Il a mis ce temps à profit pour leur donner une lecon de vie.
Ca occupe mais ça ne permet pas gagner sa vie, alors quand le magasin de construction dans lequel il travaille a repris son activité, ça a été un soulagement pour lui.c’est une bonne chose d’apprendre à être autonome dans la vie – Daniel, habitant du quartier Mamao Aivi
Jardin partagé solidaire
Dans le quartier les habitants cultivent des jardins partagés, un bon moyen de faire pousser un peu de nourriture et d’être moins dépendants des commerces. Mais cela ne suffit pas. Les associations sont souvent appelées à la rescousse.
Regardez ce reportage de Natacha Szylagyi et Jérôme Lee :
Le déconfinement, un soulagement pour les plus démunis