Il y a trois semaines, sept familles de Mamao perdaient leurs maisons dans un incendie. Hébergées en urgence, elles ont toutes trouvé une solution. Un déménagement ou une reconstruction grâce aux différentes aides reçues, mais aussi grâce à un grand élan de solidarité.
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Tehaamai Tetua et sa famille n’ont jamais vraiment quitté le quartier Apahere de Mamao. Depuis l’incendie qui a ravagé leur domicile, ils sont hébergés dans la maison de quartier. Mais déjà, ils commencent à reconstruire sur les cendres. Il y a trois semaines, ils ont tout perdu dans les flammes. "On s'est côtisés moi et mon père au début, après de fil en aiguille, la famille s'est mise par derrière", confie Tehaamai.
Dans ce quartier, la solidarité a fonctionné à plein. Elle a complété les aides en matériaux de l’OPH et le coup de pouce des services sociaux. La solidarité d’abord, la réglementation après. "Les maisons ont été construites de manière un peu anarchiques donc les règles d'urbanisme n'ont pas toujours été respectées (...) On est en train de chercher des solutions pour vraiment lever ces barrières. Après, on ne peut pas non plus freiner cet élan de solidarité", explique Mata Ganahoa, directrice de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion sociale à la mairie de Papeete.
A côté, la maison de Romea Maraiti et sa famille a été moins touchée, seul l’étage est à reconstruire. Mais les sinistrés ont déjà réintégré le domicile. "C'est le système D. Je dors à l'intérieur à l'étage même si c'est un peu brûlé", confie Romea. La famille Hatitio, elle, est logée en hébergement d’urgence, à Vaitavatava. Déjà bénéficiaire d’un logement OPH dans une autre commune, elle se donne le temps de le rénover. Pour l’aîné de la fratrie, Chris Delord, c’est un nouveau départ. "Je vois toujours le bon côté des choses".
Dans ce quartier, la solidarité a fonctionné à plein. Elle a complété les aides en matériaux de l’OPH et le coup de pouce des services sociaux. La solidarité d’abord, la réglementation après. "Les maisons ont été construites de manière un peu anarchiques donc les règles d'urbanisme n'ont pas toujours été respectées (...) On est en train de chercher des solutions pour vraiment lever ces barrières. Après, on ne peut pas non plus freiner cet élan de solidarité", explique Mata Ganahoa, directrice de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion sociale à la mairie de Papeete.
A côté, la maison de Romea Maraiti et sa famille a été moins touchée, seul l’étage est à reconstruire. Mais les sinistrés ont déjà réintégré le domicile. "C'est le système D. Je dors à l'intérieur à l'étage même si c'est un peu brûlé", confie Romea. La famille Hatitio, elle, est logée en hébergement d’urgence, à Vaitavatava. Déjà bénéficiaire d’un logement OPH dans une autre commune, elle se donne le temps de le rénover. Pour l’aîné de la fratrie, Chris Delord, c’est un nouveau départ. "Je vois toujours le bon côté des choses".