Ce mardi 9 juin, un policier est jugé pour abus de confiance. Le prévenu est poursuivi pour avoir abusé de la confiance d'une amie qui lui avait donné en liquide l'argent de son amende afin que ce dernier puisse la régler... En vain.
•
Le 18 septembre dernier, une femme se fait arrêter à scooter après avoir franchi une ligne continue. Elle écope alors d'une amende 16 000 Fcfp. Devant partir en voyage, elle fait appel à un ami policier pour payer cette amende et lui donne ainsi en liquide la somme demandée. Mais voilà, quelques semaines plus tard elle reçoit une amende majorée de 45 000 Fcfp. Son ami lui explique qu'il a oublié mais la rassure : il va assumer et va payer l'amende majorée par virement.
Pourtant, malgré les relances, l'amende majorée n'est toujours pas payée. La situation se dégrade lorsque la contrevenante lui demande un justificatif de paiement afin de s'assurer que son ami a tenu parole... Après 5 relances, finalement, le 4 février dernier, elle porte plainte. La victime est reçue par le patron de la DSP. Mario Banner décrira dans une lettre, à la demande du procureur, les états de services de ce gardien de la paix, lettre dans laquelle il n'est pas tendre avec le prévenu. Il dira de lui qu'il "s'acquitte sans panache de ses missions".
Son dossier met en évidence notamment son placement sous le statut de témoin assisté dans une autre affaire - un dossier de vol de numéraires et d’ice -, il fait également état de blâmes, d'avertissements et d'une exclusion temporaire suite à une condamnation pour violences conjugales.
A la barre, le policier explique avoir mis l'argent dans sa poche et l'avoir oublié. Il devait partir à Moorea et a donc sûrement acheté à manger et des cigarettes avec cet argent. Pour sa défense, son avocat a indiqué que ce n'était pas l'affaire du siècle.
Le policier a été condamné à 3 mois de prison avec sursis probatoire de 18 mois avec obligation d’indemniser la victime, de payer le Trésor Public. Il écopé d’une amende 32 000 francs. Il devra payer 62 000 francs de préjudice matériel à la victime et 50 000 francs pour son préjudice moral. Cette condamnation sera inscrite sur son casier judiciaire.
Pourtant, malgré les relances, l'amende majorée n'est toujours pas payée. La situation se dégrade lorsque la contrevenante lui demande un justificatif de paiement afin de s'assurer que son ami a tenu parole... Après 5 relances, finalement, le 4 février dernier, elle porte plainte. La victime est reçue par le patron de la DSP. Mario Banner décrira dans une lettre, à la demande du procureur, les états de services de ce gardien de la paix, lettre dans laquelle il n'est pas tendre avec le prévenu. Il dira de lui qu'il "s'acquitte sans panache de ses missions".
Son dossier met en évidence notamment son placement sous le statut de témoin assisté dans une autre affaire - un dossier de vol de numéraires et d’ice -, il fait également état de blâmes, d'avertissements et d'une exclusion temporaire suite à une condamnation pour violences conjugales.
3 mois de prison avec sursis
A la barre, le policier explique avoir mis l'argent dans sa poche et l'avoir oublié. Il devait partir à Moorea et a donc sûrement acheté à manger et des cigarettes avec cet argent. Pour sa défense, son avocat a indiqué que ce n'était pas l'affaire du siècle.
Le policier a été condamné à 3 mois de prison avec sursis probatoire de 18 mois avec obligation d’indemniser la victime, de payer le Trésor Public. Il écopé d’une amende 32 000 francs. Il devra payer 62 000 francs de préjudice matériel à la victime et 50 000 francs pour son préjudice moral. Cette condamnation sera inscrite sur son casier judiciaire.