Un mouvement social de grande ampleur est annoncé par trois syndicats. Ils parlent de déposer 11 000 préavis de grève. Une action dommageable pour les entreprises à l’heure où la crise est toujours présente en Polynésie selon le MEDEF et la CGPME.
« Nous les comprenons sur le fond, mais nous sommes contre la méthode de protestation », ce sont là les mots des patrons au sujet du mouvement de protestation que comptent mener trois syndicats de salariés. Ils veulent comprendre pourquoi les entreprises sont visées et combien de temps ce mouvement va-t-il durer ?
Pour le MEDEF, la réforme de la PSG est un sujet suffisamment important pour convenir d’une réunion avec les centrales engagées dans ce mouvement de grève, les patrons et le gouvernement. C’est un vrai dossier de dialogue social qui implique des compromis. Cela veut dire aussi obtenir du gouvernement des réponses notamment sur la fameuse assiette fiscale qui fait débat.
Christophe Plée rejoint les propos d’Olivier Kressmann. Si le président de la CGPME est d’avis qu’à ce jour rien ne filtre du ministère du budget, il souhaiterait, comme les syndicats de salariés, obtenir des éclairages sur la question de l’assiette fiscale qui sera concernée par cette réforme. Il souligne que les patentés et les ressortissants du RNS n’ont pas été associés à cette dernière.
Une réunion entre les syndicats de salariés et Edouard Fritch est prévue ce mardi 3 mai. Le président de la Polynésie française rentrera cette nuit après une semaine de déplacement à Apia aux Samoa et Auckland en Nouvelle-Zélande.