Ils ont dû revoir leur fonctionnement habituel : les restaurants de Tahiti se mettent aux plats à emporter pour espérer survivre malgré le confinement. Direction les cuisines pour voir leur nouvelle organisation.
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Ce ne sont pas des habitués des plats à emporter comme les roulottes ou les traiteurs...Pourtant, ils ont dû s'y mettre en raison du confinement.
Certains restaurants de Papeete proposent ainsi une carte succinte servie dans des barquettes, à venir récupérer sur place ou livrée. Une adaptation nécessaire, voire vitale "aussi bien pour sauver les meubles et notre petite famille," confie Vaimiti.
"Il faut complètement se réinventer, il faut faire de la publicité, raconte Tereva Galopin, restaurateur. Il faut faire des photos, des plats du jour qui plaisent et qui peuvent aussi faire plaisir aux gens qui en ont marre de manger ce qu'il y a à la maison."
Dans cet autre restaurant de la capitale, les employés sont devenus multi-tâches : tantôt prise de commande, tantôt en cuisine, accueil des clients ou livraison. "Il y a beaucoup de clients habituels qui venaient manger ici. Je reconnais leurs têtes quand je livre," raconte une employée dans un sourire. Se réinventer en traiteur est une gymnastique particulière explique Kirahu Chavez, la cheffe : "La restauration classique et la restauration à emporter, c'est complètement différent. Il faut revoir son menu, voir ce qui est possible à emporter. On ne peut pas faire avec la même création. Il faut revoir ses prix également."
Dans ce restaurant gastronomique du front de mer de Papeete, le chef Heiarii Hoiore a choisi une autre formule : "Nous, ce sont vraiment des plats réchauffés. Ce n'est pas quelque chose qu'on fait tout de suite pour livrer juste après. Le but, c'est que les gens réchauffent chez eux et qu'ils mangent tranquillement soit le midi, soit le soir, soit le lendemain."
Grâce à leur faculté d'adaptation, ces trois jeunes chefs d'entreprise ont pu se passer des aides du Pays.
Certains restaurants de Papeete proposent ainsi une carte succinte servie dans des barquettes, à venir récupérer sur place ou livrée. Une adaptation nécessaire, voire vitale "aussi bien pour sauver les meubles et notre petite famille," confie Vaimiti.
"Il faut complètement se réinventer, il faut faire de la publicité, raconte Tereva Galopin, restaurateur. Il faut faire des photos, des plats du jour qui plaisent et qui peuvent aussi faire plaisir aux gens qui en ont marre de manger ce qu'il y a à la maison."
Dans cet autre restaurant de la capitale, les employés sont devenus multi-tâches : tantôt prise de commande, tantôt en cuisine, accueil des clients ou livraison. "Il y a beaucoup de clients habituels qui venaient manger ici. Je reconnais leurs têtes quand je livre," raconte une employée dans un sourire. Se réinventer en traiteur est une gymnastique particulière explique Kirahu Chavez, la cheffe : "La restauration classique et la restauration à emporter, c'est complètement différent. Il faut revoir son menu, voir ce qui est possible à emporter. On ne peut pas faire avec la même création. Il faut revoir ses prix également."
Dans ce restaurant gastronomique du front de mer de Papeete, le chef Heiarii Hoiore a choisi une autre formule : "Nous, ce sont vraiment des plats réchauffés. Ce n'est pas quelque chose qu'on fait tout de suite pour livrer juste après. Le but, c'est que les gens réchauffent chez eux et qu'ils mangent tranquillement soit le midi, soit le soir, soit le lendemain."
Grâce à leur faculté d'adaptation, ces trois jeunes chefs d'entreprise ont pu se passer des aides du Pays.