« Je ne suis pas bien de cette situation », ce sont les mots d’un père dans l’incapacité de proposer un toit à sa famille jetée à la rue.
Voilà un mois que Rose 22 ans, sans emploi, et ses trois frères et sœur, 21, 13 et 4 ans, vivent sous des bâches installées au pied du vieux bâtiment abandonné.
Avec ses parents, ils ont été chassés par la grand-mère qui les avait accueillis à leur arrivée de Takapoto d’où ils sont originaires. Un séjour pour permettre aux deux plus jeunes de poursuivre leur scolarité, l’un au collège Henri Hiro de Faa’a, la seconde à Ruatama à Paofai. Mais une vingtaine de personnes partagent le même hébergement. La promiscuité contraint la grand-mère à les mettre à la porte.
Sans maison, le père cherche un endroit où loger sa famille, mais en vain. Il décide avec sa femme de se fixer à proximité du vieux phare. C’est désormais sous des bâches pour se protéger du soleil et de la pluie qu’ils vivent. A défaut de cuisinière c’est un feu de bois qui leur permet de cuire leurs aliments.
La famille s’est manifestée auprès du service social et du médiateur de la Polynésie pour solliciter un logement. A ce jour, elle n’a toujours aucune réponse.
Rose témoigne de leur situation au micro de Heipua Teuira Van Bastolaer
Les services sociaux sont passés la semaine dernière pour proposer aux parents de placer les enfants à la Mission et à Taunoa. Une solution refusée par le père. Il envisage de repartir avec sa famille à Takapoto en juillet.
Avec ses parents, ils ont été chassés par la grand-mère qui les avait accueillis à leur arrivée de Takapoto d’où ils sont originaires. Un séjour pour permettre aux deux plus jeunes de poursuivre leur scolarité, l’un au collège Henri Hiro de Faa’a, la seconde à Ruatama à Paofai. Mais une vingtaine de personnes partagent le même hébergement. La promiscuité contraint la grand-mère à les mettre à la porte.
Sans maison, le père cherche un endroit où loger sa famille, mais en vain. Il décide avec sa femme de se fixer à proximité du vieux phare. C’est désormais sous des bâches pour se protéger du soleil et de la pluie qu’ils vivent. A défaut de cuisinière c’est un feu de bois qui leur permet de cuire leurs aliments.
La famille s’est manifestée auprès du service social et du médiateur de la Polynésie pour solliciter un logement. A ce jour, elle n’a toujours aucune réponse.
Rose témoigne de leur situation au micro de Heipua Teuira Van Bastolaer
témoignage de rose
Les services sociaux sont passés la semaine dernière pour proposer aux parents de placer les enfants à la Mission et à Taunoa. Une solution refusée par le père. Il envisage de repartir avec sa famille à Takapoto en juillet.