Attendus en mai, les touristes américains privilégient l’hôtellerie internationale. Les pensions de famille tablent sur la clientèle locale et rongent leur frein en attendant le retour des européens.
Le mois de mai arrive avec ses promesses de réouverture du ciel … aux seuls touristes américains, dans un premier temps. Ces derniers remplissent les critères établis par les autorités et devront se soumettre à des contrôles sanitaires stricts dont le détail sera dévoilé dans les tout prochains jours. Les Américains représentent depuis des années le plus fort contingent de touristes étrangers en Polynésie.
Ceux qui sont attendus d’ici moins de trois semaines ont parfois réservé depuis plus d’un an et ont été contraints de repousser leurs séjour. Ils ont maintenu leurs itinéraires et leurs activités mais sont rares à séjourner en pensions de famille, leur préférant les standards de l’hôtellerie internationale. Gérants et propriétaires de pensions de famille font face à des agendas désespérément vide de leur clientèle cible : les touristes européens.