Pina, de Titaua Peu, dans la "short list" du Grand Prix du Roman Métis

C'est une première pour un auteur du Pacifique : Titaua Peu, avec son roman "Pina", fait partie de la "short list" du Grand Prix du Roman Métis.



Pina, édité par Au Vent des îles en 2017, est considéré comme un livre « coup de poing » qui dit les misères contemporaines à Tahiti. Pina brosse le portrait d’une Polynésie déchirée où deux mondes parallèles se côtoient sans se voir. L’auteur s’est inspirée d’un fait divers de 2000, qui avait à l’époque bouleversé la Polynésie. Patrice Aka, 3 ans, était mort des suites des tortures infligées par sa mère. Il revit dans ce récit sous les traits d’une petite fille appelée Pina.

Grand Prix du Roman Métis

Le Grand Prix du Roman Métis récompense chaque année un roman francophone de moins d’un an et véhiculant des valeurs d’humanisme, de diversité et de métissage.

Les livres figurant dans la "short list" pour l'édition 2017 sont les suivants :

- Pina, Titaua Peu. Au Vent des Îles.
- Rock sakay, Emmanuel Genvrin. Gallimard.         
- Tropique de la violence, Nathacha Appanah. Gallimard. 
- La bâtarde du Rhin, Monique Séverin. Vents d’Ailleurs. 
- Petit pays, Gael Faye. Grasset. 
- Cartographie de l’oubli, Niels Labuzan. J.C. Lattès.
- Ma part de Gaulois, Magyd Cherfi. Actes Sud.  
- La solitude des enfants sages, Martine Duquesne. La Cheminante.  
- Celui qui est digne d’être aimé, Abdellah Taia. Seuil.
- Tunisian Yankee, Cécile Oumhani. Elyzad.  
- L’amas ardent, Yamen Manai. Elyzad.

Créé en 2010 par la ville de Saint-Denis, à la Réunion, ce grand prix littéraire a déjà consacré :

- En attendant la montée des eaux, de Maryse Condé en 2010
- La belle amour humaine, de Lyonel Trouillot en 2011
- Le terroriste noir, de Tierno Monénembo en 2012
- La saison de l’ombre, de Léonora Miano en 2013
- Congo Inc., d’In Koli Jean Bofane en 2014
- Terre Ceinte, de Mohammed Mbougar Sarr en 2015
- L’oragé, de Douna Loup en 2016

Le prix du Lauréat 2017 sera connu en décembre.