C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Les voiliers en mouillage dans les lagons de Faa’a et de Punaauia, non loin de l’aéroport, sont de plus en plus nombreux. Une situation intenable pour certains.
Des voiliers nombreux, trop nombreux, au mouillage à Faa'a. Ils seraient plus d’une centaine. Une situation qui ne serait pas du choix de la communauté des plaisanciers mais plutôt due à l'absence de toute autre alternative.
Ils ont dû quitter la marina Taina qui est en travaux. Mais pendant ce temps, le collectif Tearai dénonce la présence de tous ces voiliers qui se posent non loin de l'aéroport de Faa'a. Roland Barff, qui représente le collectif dénonce l’absence de contrôle par les autorités.
Interview
Le président de l'association des voiliers en Polynésie, Arnaud Jordan, explique que ces bateaux au mouillage du côté de Vaitupa sont des amoureux de la mer. Ils ont signé une charte de respect du lagon. Ils sont également équipés de système de desalinisation de l'eau de mer parce que justement ne payant pas de redevance, ils n'ont pas accès aux sanitaires ni à l'eau potable.
Ils sont équipés également de système de sanitaires et nettoient l'eau de mer pour en enlever le sel. Il serait aberrant qu'ils rejettent leurs eaux noires noires pour ensuite la boire, selon Arnaud Jordan. Pour lui, ce problème de pollution est donc un faux problème.
Interview
Depuis que les frontières sont fermées, le nombre de bateaux de plaisance a beaucoup augmenté. Le coupable encore une fois, c'est le Covid. Le vrai problème vient du manque d'infrastructures, alors qu'il y a de plus en plus de bateaux de plaisance qui viennent séjourner en Polynésie française. Pour solutionner ce problème, le directeur d’exploitation de la marina Taina, Philippe Olité, expose les projets de travaux du Pays.
Interview
L’augmentation du nombre de navires de plaisance ne se retrouve pas seulement à Vaitupa puisqu’il existe d’autres zones de mouillage sur Tahiti. Dans la baie de Phaeton, il y a quelques années 5 à 10 bateaux venaient y mouiller. Aujourd’hui, selon Philippe Olité, ils sont environ 70.