La direction de la santé affirme surveiller la situation de près, même si en Polynésie comme en France, le risque d'importation du virus est considéré comme "faible". La Chine vient de confirmer un 4ème décès lié à ce nouveau virus parti de la ville de Wuhan, au centre du pays.
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Un homme de 89 ans est devenu la quatrième personne à succomber au nouveau virus qui s'est répandu à travers la Chine, ont annoncé mardi les autorités. L'homme est mort dimanche après avoir eu des difficultés à respirer à Wuhan, la ville du centre du pays où s'est déclenchée l'épidémie qui a déjà infecté plus de 200 personnes.
En Polynésie, la direction de la santé affirme suivre l'évolution de la situation avec attention. Les échanges sont nombreux entre Tahiti et la Chine, mais aucun contrôle ne sera mis en place pour l'heure à l'aéroport de Tahiti Faa'a. En Polynésie comme en France, le risque est considéré comme faible, comme l'explique Sabine Henry, médecin responsable du bureau de veille sanitaire.
Depuis l'épidémie de SRAS, les autorités sanitaires mondiales sont mieux préparées à faire face à ce type de virus, de la famille des coronavirus.
La réactivité dans la prise en charge est la clé pour contrôler ces épidémies. Des consignes strictes ont d'ailleurs été données aux médecins de Polynésie française. Toute personne présentant des signes de pneumopathie sera interrogée sur ses déplacements.
Selon les autorités chinoises,
la transmission entre humains est désormais "avérée", même si la maladie passe au départ de l'animal à l'homme. L’enquête des autorités chinoises avait permis de déterminer que plusieurs personnes contaminées avaient visité un marché de Wuhan spécialisé dans la vente en gros de fruits de mer et de poissons.
Le dernier bilan chinois de l'épidémie apparue en décembre fait état de 217 cas, dont quatre mortels et neuf critiques. Quelques cas ont également été signalés au Japon, en Corée du Sud et en Thaïlande.
Le reportage de Caroline Fahri et Patrick Tsing Tsing:
En Polynésie, la direction de la santé affirme suivre l'évolution de la situation avec attention. Les échanges sont nombreux entre Tahiti et la Chine, mais aucun contrôle ne sera mis en place pour l'heure à l'aéroport de Tahiti Faa'a. En Polynésie comme en France, le risque est considéré comme faible, comme l'explique Sabine Henry, médecin responsable du bureau de veille sanitaire.
La réactivité dans la prise en charge est la clé pour contrôler ces épidémies. Des consignes strictes ont d'ailleurs été données aux médecins de Polynésie française. Toute personne présentant des signes de pneumopathie sera interrogée sur ses déplacements.
Le dernier bilan chinois de l'épidémie apparue en décembre fait état de 217 cas, dont quatre mortels et neuf critiques. Quelques cas ont également été signalés au Japon, en Corée du Sud et en Thaïlande.
Le reportage de Caroline Fahri et Patrick Tsing Tsing: