Contrairement à l’année 2022, la majorité de ces jours fériés tomberont un lundi ou un vendredi. On passe de 9 à 11 jours chômés en pleine semaine. Tiare et ses collègues le découvrent et affichent déjà un beau sourire : "Les vendredis, c'est top pour nous !", "Magnifique ! Très content !"
En Polynésie, il y a même un rabe de 4 jours fériés qui n’existent nulle part ailleurs : le 5 mars l’arrivée de l’Evangile, le 29 juin pour la fête de l’autonomie, le vendredi Saint et l’Ascension.
Pour les chefs d’entreprise, toutes ces dates contribuent à une économie inflationniste. Et il va falloir répercuter le coût de ces jours chômés sur les nouveaux tarifs : "Pour moi, c'est compliqué le vendredi parce que c'est le jour où l'on travaille beaucoup, confie une restauratrice. Et le lundi, c'est notre jour off, donc ça dépend des entreprises." "Quand on était ouvrier, c'était bon. Aujourd'hui, on est patron, faut payer 13 jours en plus sur le salaire...mais bon, après peut-être qu'ils méritent."
Dans l’administration, aucune perturbation de prévue : un service minimum sera assuré.