Pour les militaires, c’est le béret. Et pour les marins, le bachi. Ce 17 février, il marque l’entrée officielle des 9 stagiaires dans la Marine Nationale, en tant que « quartiers-maîtres », après 5 semaines de formation. "La première semaine, c'était assez épuisant, raconte le matelot Jin Tariu, quartier-maître. Il fallait qu'on s'adapte, qu'on prenne le rythme. On n'avait pas l'habitude. C'était la première fois qu'on venait dans le milieu militaire. Mais au fur et à mesure, on s'est adaptés et ça s'est très bien passé."
Dès lundi, tous seront affectés dans leur service respectif : dans l’administration pour certains et à bord d’un navire, pour d’autres. "Moi j'ai pris l'opération navale, explique le matelot Manuha Reid, quartier-maître. Je vais devoir naviguer et il y aura la vie en bateau à découvrir."
Ils sont engagés pour deux ans. Et peut-être deux années de plus s’ils renouvellent leur contrat. Après, ils ont le choix : soit tout arrêter ou s’engager dans l'Hexagone. "Ils ont la capacité d'aller faire autant du mécanicien que de se retrouver comme manœuvrier sur les plages ou en timonerie demain, explique le capitaine de frégate Pierrick Bodin, commandant de la base navale de Papeete. Pour les filles, c'est pareil, il n'y a aucune limitation. L'ensemble des spécialités leur est ouvert. Les possibilités de carrière sont les mêmes."
En Polynésie, la Marine enrôle une vingtaine de jeunes chaque année. La prochaine session de recrutement est prévue en juin.