A toro te rima tend la main aux familles nécessiteuses hospitalisées

L'association A toro te rima n'est jamais avare de subventions, pour accompagner quelques dizaines de familles par an. Aider son prochain, c'est devenu le quotidien de Françoise, présidente de l'association. "On aide beaucoup plus les parents qui partent en évasan d'urgence, qui n'ont pas les moyens d'avoir leurs passeports. Du coup, on leur fait bénéficier des timbres fiscaux, pour obtenir le passeport", dit Françoise Tatua, présidente de l'association A toro te rima.

Depuis 2019, les demandes ne cessent d'augmenter. Aujourd'hui, l'association souhaite étendre son dispositif. "Tendre la main au bon moment, ça peut changer beaucoup de choses. C'est un peu le but de cette association : on ne dépense que ce que nous avons. A terme, on aimerait, si on a les finances, nous étendre peut-être dans les îles ou [se rapprocher] d'autres services sociaux. Le principe est vraiment d'utiliser les assistants sociaux dans leur quotidien et désengorger une situation qui se retrouve bloquée ou coincée, à l'instant", explique Françoise Pawlotsky, créatrice de l'association et cheffe de service néonatologie.

C'est main dans la main que A toro te rima collabore avec le service social du Centre hospitalier de Taaone. Cette coopération permet de répondre, au mieux, aux besoins des familles nécéssiteuses. "On travaille souvent avec eux dans les situations d'urgence, lorsque justement on ne peut pas interpeller la CPS et la DSFE, souvent pendant les heures hors administratives", souligne Josué Hokuin, assistant socio-éducatif au service d'actions sociales et éducatives du CHPF.

Le budget de l'association ne dépasse pas les 500 000 cfp. A toro te rima lance donc un  appel aux dons sur la plateforme www.anavai.org.  Un simple geste qui peut changer la vie de toute une famille.