Les pieds dans l’eau de la source de Vaima, avec le vivo en fond, les visiteurs apprennent comment prendre soin d’eux avec les fruits du jardin. Un peu plus loin, d’autres ateliers proposent de découvrir la biodiversité aquatique du site, ou de faire une course de bateaux fabriqués avec des cocos !
Sur le site de Vaipahi, c’est notamment la confection des tapas, impossible sans eau, qui est expliquée. Cette façon ludique de sensibiliser sur le rôle omniprésent de la ressource dans la culture polynésienne semble faire mouche. "Ca reste culturel, ça parle aux Polynésiens et puis c'est quand même à des endroits stratégiques, en termes d'eau et de culture polynésienne", dit une participante. "Ca nous permet de connaître ce qu'on a oublié, tout ce qui est tapa, on découvre la Vaima à travers les différents ateliers...c'est important qu'on prenne soin de ça", ajoute une autre participante.
La préservation de la ressource en eau, c’est bien sûr ne pas la gaspiller pour pouvoir profiter de ses bienfaits, mais c’est aussi ne pas la polluer. Sur ce sujet, le Pays souhaite s’inspirer du travail fait par la Nouvelle-Zélande. "Nous sommes en train de mener une réflexion à ce sujet...pour envisager une protection, l'octroi d'une personnalité juridique à nos rivières de manière à ce qu'elles soient protégées", révèle Eliane Tevahitua, vice-présidente du Pays, en charge de l’environnement.
Qui dit protection dit aussi sanction en cas d’atteinte. Le gouvernement veut aussi appliquer plus fermement les lois déjà existantes en matière de pollution de l’eau.
Le reportage de Charlotte Mestre :