7h00 ce matin à l'aéroport de Tahiti-Faaa, les premiers passagers du vol Air France commencent à sortir, après un vol sur le nouvel Airbus 350-900. L'un d'entre eux nous confie que : « Par rapport aux anciens appareils, les moteurs ne font pas le même type de bruit. C’est beaucoup plus silencieux, beaucoup plus agréable en vol. Et beaucoup plus stable, car on a eu beaucoup de turbulences durant le voyage, et on sentait que l’avion maintenait bien son cap et le pilote était très bon. »
La nouvelle génération d’appareils, mise en circulation au mois de juillet, est plus moderne, très rapide et dotée d’une consommation d’énergie diminuée de 25%. Un bonheur pour Rodolphe Nemeczek, le commandant de bord, qui affirme : « Nous avons entre les mains un avion qui est beaucoup plus performant. Il consomme beaucoup moins. Il va beaucoup plus vite. Et il est extrêmement confortable, comme vous pouvez le voir avec la taille du cockpit déjà. C’est un avion parfait. »
292 sièges dont 48 en classe business et 32 en premium. La configuration offre plus de sièges à l’avant de l’appareil. Un plus pour le tourisme haut de gamme mais pas de grand changement pour le personnel navigant. Teva Richmond, chef de cabine, déclare : « Au niveau du travail, ça ne change pas chose, sauf en business où on a une nouvelle cabine. Elle est plus jolie et neuve, pour les passagers c’est beaucoup mieux. »
Jean-Luc Mevellec, directeur d'Air France Polynésie précise que cet avion : « Je le découvre en même temps que vous, il vient pour la première fois à Tahiti aujourd’hui. Et c’est un avion qui sera programmé régulièrement à partir du mois d’avril. Aujourd’hui on a 5 appareils de ce type qui sont dans la flotte. On en a une dizaine qui arrive, la livraison est étalée jusqu’au mois de juin. Donc il était tout naturel d’en faire profiter nos clients Polynésiens.»
Thierry Brovelli, le co-président du conseil des professionnels de l'hôtellerie, ajoute que : « Ça colle beaucoup mieux au modèle économique actuel du tourisme polynésien. C’est un tourisme haut de gamme, qui va dans des hôtels haut de gamme et qui est aujourd’hui est un peu en souffrance sur le nombre de sièges offerts, en termes de haute qualité de sièges, par rapport à la haute qualité des hôtels que l’on propose en Polynésie. Donc c’est en très bonne adéquation avec le besoin. »
Avec 88 personnels navigants commerciaux, dont 23 récemment recrutés, la compagnie nationale consolide aujourd’hui son engagement dans le ciel polynésien.