Les produits alimentaires ont augmenté de 3,4% ces dix derniers mois par rapport à la même période en 2019 selon les dernières publications de l’ISPF (Institut de la statistique de Polynésie française).
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L’institut de la statistique de la Polynésie française constate que cette hausse est portée principalement par les produits de la mer avec + 23,3%, +20,4% pour les alcools et spiritueux, +7,1% pour les fruits, + 4% pour les eaux minérales et jus de fruits, + 4 % pour les légumes et + 0,8% d’augmentation pour les pâtes et le riz.
Les familles nécessiteuses, elles, ne font pas le même constat, elles observent une augmentation du prix des produits PPN alors que les marges des produits de première nécessité sont encadrées par la direction générale des affaires économiques.
A la croix rouge de Pirae, cette hausse des PPN n’est pas inaperçue par la directrice de la délégation de la Polynésie Maeva Drach, à la tête de six épiceries solidaires à Tahiti et Moorea. Chaque semaine, ces structures permettent à 84 familles dans le besoin, de s’alimenter à moindre coût. Elles ne paiement que 10% du prix des produits PPN proposés à la vente. Avec la hausse des prix, la croix rouge achète moins d’aliments et prive ainsi une partie des familles en difficulté.
Autour des commerces de tahiti, le constat est le même : la hausse des prix des produits de 1ère nécessité.
Pourquoi le prix de ces produits a-t-il augmenté ?
Selon Hervé Duquesnay, directeur adjoint à la DGAE, direction générale des affaires économiques, « Si les prix augmentent avant leur arrivée en Polynésie, il y a une répercussion à la hausse sur le prix limite de vente au détail, et s’ils baissent avant leur arrivée, le mécanisme décroit ».
La DGAE constate effectivement une hausse des prix de 31% des produits PPN entre juin et octobre 2020 alors que 52% sont restés stables tandis que 17% des produits PPN sont en baisse, c’est le cas notamment des marques de punu puatoro bien connues, des lentilles, des spaghettis et des cuisses de poulet congelé, les produits dont les prix auraient augmenté selon les consommateurs.
La DGAE encadre les marges de commercialisation, et non les prix des produits de première nécessité et des produits de grande consommation. Les prix des produits de base font l’objet d’une attention constante des services de contrôle, renforcée depuis le début de la crise sanitaire.
L’institut de la statistique de PF est un autre outil de mesure des prix à la disposition du gouvernement. Chaque mois, 4000 relevés des prix de produits alimentaires sont effectués par l’ISPF dans les magasins de quartiers, les marchés, les superettes ou les hypermarchés de Tahiti et Moorea.
Le calcul de l’indice des prix résulte ensuite d’une moyenne lissée sur l’année.
Nicolas Prud’homme, directeur de l’institut explique que l’année 2019 a vu une baisse du prix des produits alimentaires par rapport à 2018 alors que l’année 2020 accuse une augmentation plus forte de +3,4%.
Sauf que cette hausse a un impact considérable sur le budget des ménages déjà en grande précarité selon l’enquête 2015 de l’ISPF consacrée au budget des familles.
L’institut indiquait alors que plus de la moitié des familles de Tahiti et Moorea vivent en dessous du seuil de pauvreté.
Les familles nécessiteuses, elles, ne font pas le même constat, elles observent une augmentation du prix des produits PPN alors que les marges des produits de première nécessité sont encadrées par la direction générale des affaires économiques.
A la croix rouge de Pirae, cette hausse des PPN n’est pas inaperçue par la directrice de la délégation de la Polynésie Maeva Drach, à la tête de six épiceries solidaires à Tahiti et Moorea. Chaque semaine, ces structures permettent à 84 familles dans le besoin, de s’alimenter à moindre coût. Elles ne paiement que 10% du prix des produits PPN proposés à la vente. Avec la hausse des prix, la croix rouge achète moins d’aliments et prive ainsi une partie des familles en difficulté.
Autour des commerces de tahiti, le constat est le même : la hausse des prix des produits de 1ère nécessité.
Pourquoi le prix de ces produits a-t-il augmenté ?
Selon Hervé Duquesnay, directeur adjoint à la DGAE, direction générale des affaires économiques, « Si les prix augmentent avant leur arrivée en Polynésie, il y a une répercussion à la hausse sur le prix limite de vente au détail, et s’ils baissent avant leur arrivée, le mécanisme décroit ».
La DGAE constate effectivement une hausse des prix de 31% des produits PPN entre juin et octobre 2020 alors que 52% sont restés stables tandis que 17% des produits PPN sont en baisse, c’est le cas notamment des marques de punu puatoro bien connues, des lentilles, des spaghettis et des cuisses de poulet congelé, les produits dont les prix auraient augmenté selon les consommateurs.
La DGAE encadre les marges de commercialisation, et non les prix des produits de première nécessité et des produits de grande consommation. Les prix des produits de base font l’objet d’une attention constante des services de contrôle, renforcée depuis le début de la crise sanitaire.
L’institut de la statistique de PF est un autre outil de mesure des prix à la disposition du gouvernement. Chaque mois, 4000 relevés des prix de produits alimentaires sont effectués par l’ISPF dans les magasins de quartiers, les marchés, les superettes ou les hypermarchés de Tahiti et Moorea.
Le calcul de l’indice des prix résulte ensuite d’une moyenne lissée sur l’année.
Nicolas Prud’homme, directeur de l’institut explique que l’année 2019 a vu une baisse du prix des produits alimentaires par rapport à 2018 alors que l’année 2020 accuse une augmentation plus forte de +3,4%.
Sauf que cette hausse a un impact considérable sur le budget des ménages déjà en grande précarité selon l’enquête 2015 de l’ISPF consacrée au budget des familles.
L’institut indiquait alors que plus de la moitié des familles de Tahiti et Moorea vivent en dessous du seuil de pauvreté.