James Norman Hall, le soldat à la renommée internationale, reste peu connu en Polynésie. L’homme aux multiples facettes, père de famille et accessoirement héros de guerre, écrivit une trentaine de livres depuis son arrivée au Fenua.
L’Américain pose ses valises à Tahiti en 1920, accompagné de Charles Nordhoff avec qui il écrira son best-seller « Les révoltés du Bounty ».
Dans totalité de ses ouvrages, 28 au total, l’homme s’inspire de l’île et rend hommage au train de vie polynésien.
L’enfant prodige
Son fils, Conrad Lafcadio Hall, représente lui aussi la fierté de la famille Hall quasiment au même titre que James Norman Hall.
Fils de l'écrivain américain et de la tahitienne Sarah Terairea Winchester dite "mama Lala", il remporte deux oscars en 1999 et en 2002 pour les films American Beauty et Les sentiers de la perdition, en tant que directeur de la photographie.
Considéré comme un grand nom à Hollywood, le Tahitien a perpétué le talent de la famille Hall à travers le septième art.
C’est avec une grande fierté que Kate Hall, la petite-fille de James Hall, nous présente son arbre généalogique à travers leurs photos d’époque. « Nous avons du sang tahitien et ça, ce sont nos ancêtres (…) On est en train d’introduire mon papa dans ce musée. Mon père est né ici à Tahiti, et il a vécu ici toute sa jeunesse », nous explique Kate Hall.
Toutes ses productions cinématographiques viennent s’ajouter au patrimoine familial et en fait une fierté pour les Polynésiens.