Ils sont âgés entre 6 et 12 ans, la plupart d’entre eux connaissent déjà le centre Tarevareva de Paea. Et en attendant leur départ pour Anaa demain matin, diverses activités leurs sont proposées.
"Par rapport aux ados, il faut beaucoup de présence car [là-bas], il n'y aura pas papa ou maman. Les animatrices sont là pour les consoler, pour les câliner, les rassurer", déclare Béline Teriitaumihau, directrice de colonie (6-12 ans).
Loin de la famille, proche des amis
Ça se passe bien également chez les adolescents, placés sous la responsabilité de Kolivai. Après une première journée où ils ont pu faire connaissance, l’amitié et la solidarité sont déjà au rendez-vous. "C'est bien aussi d'être loin de la famille et de profiter des amis", avoue une jeune fille.
Pour préparer l’accueil des enfants à Anaa, des animateurs sont déjà sur place. Au programme visite de l’atoll, activités culturelles telles que le tressage ou encore le patia fâ.
Inculquer des valeurs
Au-delà des activités, la fédération sportive et culturelle de France souhaite leur inculquer des valeurs humaines. "On essaie quand même de leur transmettre des valeurs comme le respect, l'autonomie, la solidarité, la responsabilité...afin qu'ils se disent qu'ils existent parce que beaucoup de jeunes pensent que la vie ne sert plus à rien car elle est devenue dure aujourd'hui", souligne Kolivai Alakiletoa, directeur du camp ados (13-16 ans).
Au total, 60 enfants et adolescents séjourneront sur l’atoll de Anaa dans l’archipel des Tuamotu du 15 au 30 décembre.