Un éthylotest à disposition des clients. La nouvelle loi sur les débits de boissons, datant de juillet 2021, oblige tout établissement à en avoir en stock. Il peut être payant mais dans certains établissements il est gratuit.
Autre réglementation imposée, les normes de sécurité. Un interrupteur déclenche une puissante alarme en cas d’incident. Un message indique alors de se diriger vers les issues de secours. Il faut alors chercher les signaux lumineux et suivre le chemin jusqu’à la sortie. "Quand vous arrivez c’est pas verrouillé, c’est pas cadenassé et si on vous pousse, ça s’ouvre tout seul. On appelle ça une barre anti panique", explique Stéphane GAY, président du syndicat des bars-dancings.
Les alarmes à incendie sont également obligatoires. Elles sont contrôlées tous les six mois, comme l’impose la loi. Quant aux extincteurs et tableaux électriques, ils sont vérifiés chaque année par une entreprise spécialisée. "Après ça a un coût. Mais quand même il ne faut pas oublier une chose c’est que le jour où on en a besoin, on peut sauver une vie déjà, ou plusieurs. Et ça c’est très intéressant. Et nous on s’y tient. Et ça me parait normal que tout le monde le fasse. C’est pas forcément le cas pour tout le monde", reconnaît Stéphane GAY.
A l'exemple de l'établissement sanctionné le 10 décembre, qui ne répondait à aucune norme de sécurité malgré plusieurs rappels à l’ordre depuis déjà l’année dernière. "La commission de sécurité est passée, lui a bien fait comprendre qu’il ne pouvait pas considérer son restaurant bar comme un dancing. Mais ça n’a porté à rien. Il a continué à œuvrer comme il l’entendait… et bien la sanction est tombée", indique Patrick Bordet, adjoint au maire de Papeete.
D’autres contrôles de la commission de sécurité seront ordonnés par l’adjoint au maire. Afin que toutes les boîtes de nuit se conforment à la réglementation.