Business forum à Seattle : bien préparer les exportateurs polynésiens au marché américain

Le marché américain est particulier, les producteurs et exportateurs du fenua le savent bien et prennent conseil.
La nouvelle ligne directe entre Tahiti et Seattle fait espérer les producteurs du fenua. La perle, le monoï ou la vanille : des produits qui pourraient peut-être intéresser les Américains de la côte Nord-Ouest. Les Polynésiens veulent tenter leur chance, mais pas sans être préparés. Un salon commercial ou business forum a été organisé pour eux jeudi à Seattle, 3ème ville des Etats-Unis en terme de pouvoir d’achat…

L'opération de séduction de la Polynésie à Seattle se poursuit dans l’ouest américain et ce, depuis quelques jours maintenant. Une cinquantaine de producteurs du fenua profitent de l’ouverture de la ligne directe Tahiti/Seattle pour se préparer au marché américain.

Un business forum a été organisé jeudi dans cette grande ville américaine spécialement pour eux.
6 filières étaient représentées : la perle, la vanille, le monoï, le rhum, le poisson et le miel.

Les différents rhums produits en Polynésie pourraient eux aussi séduire le palais des Américains.


 La chambre de commerce de la région nord-ouest et la société Business France étaient présentes pour les guider dans leurs démarches. Business France est une sorte de "connecteur" entre l'administration, les potentiels acheteurs et les vendeurs.

Il faut savoir parler anglais et aller à l’essentiel. Mais pas seulement. Selon Jacques Epongue, chef de produits Business France, "aux Etats-Unis il y a de la place pour tout le monde, mais il faut savoir où est sa place. Le rôle de Business France est d'accompagner les entreprises vers la place ou le magasin qui leur convient exactement. On va les accompagner en passant par les services réglementaires jusqu'à ce que le produit se retrouve dans le rayon du magasin".

Produit haut de gamme et de qualité, la vanille de Tahiti pourrait bien se faire une place dans les meilleurs restaurants ou pâtisseries des Etats-Unis.

"Aujourd'hui, on voit qu'il y a de l'intérêt pour de la vanille, des bijoux, des chocolats ou du miel, et je suis persuadé pour avoir été à Tahiti qu'il y a d'autres catégories de produits qui peuvent être intéressants pour le marché américain". A l'exemple des produits artisanaux, précise Jacques Epongue.

Ecoutez-le :

Regardez le reportage de Natacha Szilagyi :