"Vous continuez à blâmer, à déconstruire," le cri du cœur d’Edouard Fritch, aujourd'hui à l'Assemblée de Polynésie, alors que la loi du 5 Janvier 2023 s’apprête à disparaître. "Une perte de temps" pour l’ancien président, toujours favorable aux vertus du cannabis thérapeutique pour l’avoir lui-même expérimenté. S’il admet que son texte était incomplet, il met en garde face aux probables abus d’une loi trop permissive.
"Manque de visibilité", "manque d’intelligibilité"…c’est ce qui est reproché à l’ancien texte. La future règlementation sera lisible et compréhensible pour être "inattaquable juridiquement", promet Cédric Mercadal, le ministre de la santé.
Karl Anihia, reconnaît quelques lacunes à la loi Fritch, mais le défenseur du cannabis thérapeutique en Polynésie, salue une avancée sociétale déjà satisfaisante.
Le texte sera présenté en décembre au CESEC, pour un examen en début d’année à l’Assemblée. Des ajustements à l’ancien texte qui auraient pu faire l’objet d’amendements, mais politique oblige, chacun cherche la primeur d’une loi très attendue par les Polynésiens.