Aujourd’hui dans le potager du centre Papa Nui, c’est paillage de butes. Objectif, réduire la température au sol et empêcher les mauvaises herbes de pousser. Un des nombreux aspects de la permaculture que les jeunes du centre apprennent à maîtriser.
Guillaume Epetahui, éducateur au centre, précise que le programme de la journée est bien rodé. "D'abord les routines, puis place au chantier : soit du repiquage, soit des semis, soit de la plantation en plein sol. Cela permet aussi de les valoriser sur ce qu'ils font et sur leurs capacités à faire des choses."
Autant de missions que Kahili a pu expliquer à sa maîtresse de stage. Celle qui l’accueille tous les jeudis en entreprise a tenu à venir découvrir ses talents de maraîchère. Moerani Tetauru trouve logique "de connaître la vie de Kahili et comment elle s'en sort tous les jours. C'est le soleil de notre entreprise et elle essaye d'apporter sa pierre à l'édifice tout en faisant les mêmes choses que nous. Elle travaille bien Kahili."
L’autonomisation et l’inclusion dans le monde dit ordinaire, ce sont justement des objectifs du centre Papa Nui, via ses activités. Ici par exemple, au-delà de son intérêt thérapeutique, le travail dans le potager leur permet d’acquérir des compétences.
A l'image de de ce jeune qui travaille dans une pépinière à Titioro. Guillaume,l'éducateur est fier de lui : "c'est un travailleur ici dans le potager du centre papa nui et qui a évolué dans son projet personnalisé et qui maintenant travaille à l'extérieur."
La production du potager est vendue par les jeunes tous les mercredis et vendredis matin au centre et deux fois par an à la Caisse de Prévoyance Sociale. L’occasion d’acquérir de nouvelles compétences, mais surtout d’aller à la rencontre des autres.