Les plus grands défenseurs de la chasse en mer diront que la pratique n’est pas plus périlleuse qu’une autre activité nautique, à condition de ne pas présumer de ses forces et de ne pas s’approcher dangereusement de ses limites.
Selon Edgard Tehahe, de mémoire de pêcheurs, il n’y avait pas autant de morts liées à la chasse sous-marine il y a 10 ou 20 ans. La raréfaction du poisson et son retrait en profondeur pourraient expliquer de nombreux accidents mais pas seulement.
Une tenue de plongée adéquate, une ceinture de plomb pas trop lourde et des palmes pas trop énergivore…Le reste relève des capacités physiques et mentales. A plus de 25 mètres, des syncopes peuvent arriver. Il faut donc en reconnaître les signes et plonger en binôme.
La chasse sous-marine reste un sport à risque. Lors de l’apnée, le pêcheur doit garder une marge de sécurité car, face à la mer, il convient de savoir rester modeste et humble.