Clap de fin pour le festival des Australes : "c'est une grande réussite" pour Pierrot Faraire

Le festival a réuni les habitants originaires des Australes durant huit jours à Pirae. "C'est une grande réussite. Je suis très content de ce que nous avons fait. D'ailleurs, ils nous demandent de ne pas laisser et de continuer à organiser le festival" résume Pierrot Faraire, vice-président du comité organisateur Na Hiro e Pae, et artiste bien connu de l'île de Rapa.

L'objectif est atteint : faire vivre les cultures des cinq îles des Australes. Rurutu a interprété une multitude de chants traditionnels en himene tarava, himene ruau ou encore patautau et a conté ses légendes. L'occasion de faire (re)découvrir le pai taro et les grands champs de tubercules partagés par les familles, le savoir-faire ancestral du tressage de feuilles de pandanus et le umu’ai, le mariage célébré par toute l’île durant une semaine.

C’est bien de montrer la culture de Rurutu parce que nous sommes de Rututu. Il faut. Et en plus c’est rare le festival.

Gustave TEURUARII, originaire de Rurutu

Raivavae a transmis sa foi et retracé l’histoire de l’arrivée de l’Evangile. Une nouvelle vision de Dieu accueillie en Polynésie. Les spectacles donnent du baume au cœur et ramènent à l'essentiel. "De voir chaque île, leur culture, ça fait vraiment chaud au cœur. Et ça donne envie de retourner" confie Rosa Tematahotoa, originaire de Rimatara.

Tour à tour, les cinq îles de l'archipel ont partagé leur culture devant les yeux émerveillés des spectateurs. Les autres pays du Pacifique se reconnaissent. "Franchement, c'est le feu. Toute la Polynésie, toutes les îles qui sont à côté, c'est une culture que j'ai envie de découvrir. On a des choses presque pareil. On aime bien la tradition, on aime bien tout ce qui est nourriture... Le cochon. Le puaka" s'amuse Aito, habitant de Wallis.

L'organisation reviendra à l'île de Raivavae pour la prochaine édition.