Covid-19 : ailleurs les enfants commencent à se faire vacciner, et ici ?

Face au virus, pour l'instant seule la vaccination a fait ses preuves.
Face à la progression rapide du variant Omicron, certains pays européens dont la France lancent une campagne de vaccination pour les enfants âgés de moins de 12 ans. Qu'en est-il en Polynésie ?

Le variant Omicron continue de se propager dans le monde, il pourrait devenir dominant en Europe d’ici janvier. Un variant qui résisterait davantage au vaccin mais se montrerait moins sévère que le Delta.  "La cinquième vague est probablement la plus forte que nous ayons connue depuis le début de la pandémie", a déclaré le ministre de la Santé Olivier Veran à l’Assemblée nationale, qui évoque une "vague longue", qui "frappe tout le pays sans distinction", avec le "taux d'incidence le plus élevé" jamais atteint, dépassant 500 cas pour 100 000 habitants.  

400 000 enfants en France

Dans ce contexte de flambée de l'épidémie, la Métropole démarre aujourd’hui la vaccination des enfants âgés de 5 à 11 ans et atteints de comorbidités. Près de 400 000 enfants sont concernés par cette campagne de vaccination Pfizer. Elle devrait se généraliser, sur la base du volontariat, à tous les autres dans les jours ou semaines à venir. Le conseil national d’éthique rendra sa décision à ce sujet, jeudi.

En Polynésie ?

Pour l’heure, au fenua, aucune nouvelle mesure n’a été prise. Mais que pensent les Polynésiens de cette campagne de vaccination ? Corinne Tehetia leur a tendu le micro. On les écoute :

Micro-trottoir

  Après le Danemark et l’Autriche, la Grèce, l’Espagne, la Hongrie et certaines régions allemandes débutent également aujourd'hui des campagnes de vaccination contre le Covid-19 des enfants de moins de 12 ans. La vaccination des 5-11 ans est autorisée dans l’Union européenne depuis le 25 novembre, avec une version du vaccin Pfizer moins forte que celle destinée aux adultes.

Vacciner ne suffit plus

Une "action forte" est "urgente" face à la progression rapide du variant Omicron et "la vaccination seule ne suffira pas", a mis en garde mercredi l'agence européenne chargée des épidémies.

"Dans la situation actuelle, la vaccination seule ne nous permettra pas d'empêcher l'impact du variant Omicron, car il n'y a pas le temps pour combler les déficits de vaccination toujours existants", a déclaré la directrice du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), Andrea Ammon.

Par ailleurs, l'Agence européenne des médicaments vient d’autoriser l’utilisation du vaccin Janssen pour des doses de rappel au moins deux mois après la première dose chez les personnes de 18 ans et plus.