Des protections solaires sur les façades et la toiture, des chauffe-eau solaires, et des brasseurs d’air, un des rares immeubles qui répond aux standards de la nouvelle réglementation énergétique des bâtiments. Son architecte a également prévu des ventilations naturelles traversantes. "On a surélevé ce bâtiment pour profiter de mettre un parking en dessous, donc on a déjà un mouvement d'air en pied de bâtiment. Ainsi on n'a pas de surchauffe, ce qui est très important. Ensuite à l'intérieur, on a que des appartements traversants, c'est-à-dire que quand j'ouvre côté rue je peux aussi ouvrir côté montagne. Donc l'air circule librement dans l'appartement", explique Fabrice Foison, architecte.
A l’intérieur des appartements, un maximum d’ouvertures permet une ventilation optimum. Même la configuration des couloirs a été pensée. "A l'arrière des logements, on s'aperçoit que l'air circule, n'est pas bloqué par les coursives elles-mêmes", ajoute l'architecte.
Une telle réglementation existe dans tous les départements d’outre-mer et en France métropolitaine. Ici la loi traînait dans les tiroirs administratifs depuis 2015. "L'objectif de cette réglementation est d'améliorer le confort des habitants à l'intérieur des bâtiments et de diminuer la consommation énergétique des bâtiments. C'est un projet qui s'inscrit dans le cadre de la transition énergétique du Pays", précise Emilie Vigneau, chargée de projet au service des énergies.
Mais dans le contexte inflationniste actuel, de tels aménagements font monter la facture des travaux.
Les aménagements devront désormais être appliqués à tous les nouveaux immeubles, obligeant les maîtres d’ouvrage à nécessairement s’allouer les services d’un architecte. Les règles sont plus souples concernant les habitations individuelles. Ne pas y souscrire entraînerait une réponse négative à la demande du permis de construire.