Les 3 premiers jours de ces assises consacrées à l'aide aux victimes sont consacrés aux violences sur mineurs, aux violences conjugales ou encore à la cyber-délinquance... à travers des conférences et des tables rondes. Jeudi et vendredi seront deux journées dédiées à la formation.
Durant ces assises, les milieux judiciaires, sociaux, sanitaires et associatifs échangent pour faire progresser l'aide aux victimes, et la lutte contre la délinquance.
Mais Tumata Helme, membre de l'association et responsable de mission au pôle socio-judiciaire, estime que l'aide aux victimes, au fenua, a besoin de plus de moyens.
Elle le dit à Nicolas Suire et Mirko Vanfau :
Mais au-delà des moyens, les choses pourraient vraiment changer si chacun agissait en tant que citoyen, en tant qu'être humain.
Briser la loi du silence
C'est ainsi que Frédéric Benet-Chambellan, procureur général près la cour d’appel de Papeete, a déclaré dans son allocution que "la justice continuera de faire son travail : il est de mon devoir néanmoins d’insister sur le fait que chacun a un rôle essentiel dans l’exercice de ses compétences, et plus encore que chaque citoyen, chaque membre de chaque famille aussi. Il faut briser le silence, détruire la chape de plomb : cette forme si odieuse de délinquance commise sur des enfants et adolescents sans défense prospère grâce à une complicité très puissante : celle du silence".