Ces Américains ont utilisé une méthode de dépollution de la NOAA, la National Oceanic and Atmospheric Administration, visant à mesurer la densité des déchets.
Ils ont d'abord utilisé un décamètre pour définir une zone de 25m2. Une superficie de terrain qui permet de déterminer le nombre d'objets abandonnés par mètre carré, et facilite la comparaison avec d'autres sites ou d'autres périodes de l'année.
Quand on a des densités comme ça, on peut comparer les chiffres et voir des évolutions dans les temps. Y a-t-il moins de déchets ici ? Grâce au nettoyage, on peut répondre à cette question. Dans l'espace, est-ce qu'il y a des différences sur des sites où il pleut plus, comme à l'est ? On peut également répondre à cette question. Et nous pouvons également savoir si les sites à l'ouest, qui sont plus touristiques, ont plus ou moins de déchets. Et après, quand on fait un comptage, on connaît les types de déchets.
Nans Bujan, éducateur
Ces jeunes gens veulent apprendre davantage sur la conservation de la biodiversité, de la culture, mais aussi pour rencontrer les acteurs impliqués dans ce domaine.
D'ici 2050, on prévoit que la quantité de plastique dépassera celle de poissons dans les océans. Alors nous sommes là aujourd'hui pour contribuer et tenter de résoudre le problème mais aussi faire prendre conscience de la gravité de la situation. Il y a besoin d'une action collective et forte.
Julia Albertson, étudiante aux États-Unis
C'est super ! On a appris ça en classe, et maintenant, on est sur le terrain à la rencontre des personnes concernées par ce problème. Je trouve ça vraiment très bien d'être ici, en Polynésie française, pour agir concrètement.
McKenna Grant, étudiante aux États-Unis
Il s'agit de la première collaboration entre l'association Mama Natura et ces étudiants américains. L'entité œuvre depuis des années pour la préservation de l'environnement en réalisant des actions de dépollution sur différents sites de Tahiti.
On a délimité une zone sur 100 mètres, et on y a caractérisé des déchets. Ils font plus de 2, 5 centimètres, et nous essayons de comprendre d'où ils viennent.
Adeline Yvon, présidente de l'association Mama Natura
Les données récoltées lors de cette action seront partagées en ligne. Elles seront accessibles dans le monde entier, sur le site : https://marinedebris.noaa.gov/.