C'était en décembre dernier. Des milliers de maori manifestaient contre le gouvernement Luxon qui a des vues sur le traité de Waitangi. Un monument historique qui vacille. Le peuple autoctone n'est pas d'accord "car tout ça n'est pas bon pour le reo maori, pour la reconnaissance du peuple on parle même de lui retirer sa place en tant que peuple premier à l'ONU". Un petit groupe de ma'ohi vole au secours des cousins lointains. Il y a des liens qui ne se perdent pas.
Qu'est ce que le traité de Waitangi ?
A ce jour, au pays du grand nuage blanc, sur plus de 5 millions d'habitants en majorité blancs (69 % de la population), le nombre de maori se compte presque sur les doigts de la main . 8 % à peine ce qui n'est pas pour arranger les choses. Ils sont pourtant la représentation emblématique de la Nouvelle-Zelande dans le monde entier. L'appel est lancé, à chacun désormais à prendre ses responsabilités.
Pour Heia Parau, membre du comité de soutien "Maori Ora", "ce nouveau gouvernement veut supprimer le reo maori comme langue officielle, supprimer la priorité des soins aux maori, toucher au foncier, c'est anormal".
Cela nous interpelle car c'est notre famille. Nous descendons d'ancêtres qui se sont battus, en tant que rois, pour les droits de leur peuple maori
Heia Parau, membre de Maori Ora
Le traité de Waitangi, signé en 1840 entre la Couronne britannique et des chefs maoris, garantit les droits des autochtones qui représentent aujourd'hui 17 % de la population.