Des récoltes de concombres et courgettes perdues à cause des fortes pluies à Papeari

Direction la décharge. Dommage !
Les pluies de ces derniers jours inquiètent les acteurs du secteur. Si les cultures de Papara ont été épargnées pour le moment, à Papeari, Jean-Baptiste Tavanae, un agriculteur, a perdu près de 4 hectares de plantations de courgettes et de concombres.

A Papeari, les précipitations de ces derniers jours n’ont pas épargné l'exploitation de Jean-Baptiste Tavanae. Concombres, courgettes…près de 4 hectares de légumes sont à jeter. 

Ecoutez Jean-Baptiste :

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Pas facile de rebondir après avoir accusé de telles pertes. Comme de nombreux agriculteurs, anticipation et diversification lui permettent de garder la tête hors de l’eau. "Il faut diversifier d'abord, il faut plutôt autre chose. Quand il y a des intempéries, les bananes, les patates douces, c'est ça en fait qui compenser cette partie-là", ajoute Jean-Baptiste.

Deux communes plus loin, Papara est moins touchée. Sur 2 hectares et demi de terres agricoles de Moetini Moutham, seules les tomates ont souffert. Pour le moment. "Quand tu vois qu'elles sont vraiment flétries, c'est qu'elles sont abîmées par l'eau, qui stagne aussi. Du coup nos tomates ne survivent pas", déplore Tetua Tehokainuuhiva, agricultrice.

De l'eau stagne encore dans les allées.

Tetua et ses filles sont en pleine récolte de laitues. Mises en terre il y a 2 mois, les salades prêtes à partir sur les étals des commerçants sont encore préservées des eaux. Grâce à une technique. "On remonte nos buttes pour que l'eau n'atteigne pas nos légumes, pour qu'elle passe dans les allées. Il ne faut pas que la pluie dure trop longtemps ou sinon ça abîme et les légumes et ce n'est pas bon pour nous", précise Tetua Tehokainuuhiva.

En attendant les jours meilleurs, les agriculteurs qui ont perdu leur récolte prennent leur mal en patience.

Le reportage de Shiquita Teiva :

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