Dans son interview au 13 heures de France 2, Emmanuel Macron a invité les syndicats à revenir à la table des négociations. Mais « le texte va poursuivre son chemin démocratique » a-t-il déclaré, « cette réforme est nécessaire il n’y a pas 36 solutions » et de rajouter : « quand les groupes utilisent l’extrême violence pour agresser des élus de la République, ce n’est plus la République. »
Tandis que les manifestations se poursuivent dans l’hexagone, en Polynésie, les syndicats se préparent pour la nouvelle grande mobilisation demain. Ils continueront jusqu’au retrait du texte.
10 000 fonctionnaires d’Etat concernés par la réforme en Polynésie, les autres salariés sûrement aussi demain selon les syndicats. Le texte validé via le 49-3 attend maintenant le feu vert du conseil constitutionnel, tandis qu’un référendum d’initiative partagée signé par 252 députés va devoir lui aussi être validé par le même conseil avant de recueillir la signature des citoyens pour faire annuler la loi.
Du côté de Atia I Mua, pas de mobilisation dans la rue demain mais une pétition via internet. Le syndicat se positionne toujours contre la réforme. Le président de la République n’a pas réussi à convaincre
Emmanuel Macron ne convainc pas, y compris en Polynésie
Le président de la République était en interview tôt ce matin en Polynésie. Une intervention qui a lieu alors que sa côte de popularité est au plus bas auprès des français. Et que la réforme des retraites tient aujourd'hui à l'application du 49.3. Décision qui a d'ailleurs poussé les syndicats nationaux à renforcer leur mouvement de contestation.
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