En 5 points, on vous explique pourquoi le risque de cyclone sera (plus probablement) faible pendant la saison chaude 2024/2025

Le phénomène La Niña attendu pour la fin 2024 génère d'avantage de conflits de masse d'air, et donc d'orages
Le Pacifique Sud se refroidit, les ouragans se succèdent dans l'Atlantique nord. Rien de plus normal. Sauf que les deux grandes agences américaines qui suivent les températures mondiales de l'air et de l'océan livrent déjà leur pronostic pour 2025.
  • 1/ L’agence météo de l’ONU a réajusté ce mercredi (en légère baisse), à 60 %, les probabilités de l’arrivée d’ici la fin 2024 de La Niña, ce phénomène météorologique synonyme de températures plus fraîches. Hors événement El Niño, les alizés de sud-est sont bien établis sur la face nord de l'anticyclone de l'île de Pâques (l'équivalent de l'anticyclone des Açores dans l'Atlantique nord). Ces vents réguliers, qui soufflent d'est en ouest, entraînent les eaux chaudes de surface vers l'ouest. Le déplacement des eaux chaudes provoque une remontée des eaux profondes, froides, à l'est du Pacifique,

  • 2/ Formés à partir d'une dépression, les cyclones se créent au-dessus de mers chaudes, dont « la température dépasse les 26,6 °C sur une profondeur de 50 à 60 mètres ». Météo France précise que "si l'océan pacifique a retrouvé des températures fraiches", on ne sait pas jusqu'à quel point cela va se poursuivre. La mi-Septembre est une "période de transition".

Le scénario le plus probable passe à 60% pour la période d'octobre 2024 à février 2025

  • 3/ D'après Victoire Laurent, previsionniste à Météo-France, "la période Septembre/Octobre reste donc délicate et les modèles de prévisions sont instables. Ce qu'on va vérifier, ce sont d'abord les anomalies". Le niveau d'alerte reste donc fixé à la fin Octobre, lors du point annuel de Météo France sur la saison chaude à venir.

  • 4/ Il n'est pas démontré d'augmentation sensible du nombre de cyclones sur l'ensemble du globe dû au réchauffement de la Terre durant ces dernières 50 années. Les experts de l'OMM, l’Organisation météorologique mondiale, et du GIEC s'accordent à avancer que cette tendance à la « stabilité » devrait se poursuivre indique le site meteo.fr.

  • 5/ À se fier à ces données, c'est donc à partir du mois de décembre que les effets de La Nina devraient commencer à se faire ressentir aux quatre coins du monde. En France, l'impact de La Niña est différent des zones où les effets de ce phénomène sont les plus conséquents.

C'est à partir du mois de décembre que les effets de La Nina devraient commencer à se faire ressentir.