En stage avec la championne Clarisse Agbégnénou, la classe !

Elle a marqué le judo de son empreinte. Clarisse Agbénénou, est à la fois la seule double championne olympique 2021, et la seule à avoir cumulé or mondial et or olympique au cours de cette saison. Les judokas polynésiens ont donc énormément de chance d'être formés par cette sportive talentueuse. Leur souhait, intégrer l'école formatrice de tous les champions français, comme elle.

Une initiative très attendue par la fédération polynésienne de Judo. La double championne olympique et porteuse du drapeau français aux derniers JO de Tokyo, est actuellement au fenua.

Une centaine de judokas, tous niveaux confondus, assistent au stage dispensé par Clarisse.

Depuis lundi, Clarisse Agbégnénou donne des cours de perfectionnement à une centaine de judokas à la salle Fautaua.   

Techniques qui gagnent

A 29 ans elle a tout gagné. Clarisse Agbégnénou est sur les tatamis du fenua. a nouvelle génération a de la chance. Elle partage ses petits secrets pour atteindre le très haut niveau. "Aujourd'hui, je leur apprends ce que j'ai appris en compétition, ce qui a marché, ce qui m'a fait gagner. Certaines techniques m'ont fait passer des tours aux JO, aux Mondiaux, donc c'est bien de leur montrer ce qui peut fonctionne aussi en compétition", déclare la championne.

Dur au début

Chaque conseil compte, il faut être attentif. Les techniques sont difficiles et rarement utilisées en compétition par les athlètes polynésiens. "Là ça va, on s'entraîne, mais en combat ce sera plus compliqué", avoue une jeune fille. Un autre ajoute qu'"au début c'est difficile, surtout pour avoir le contrôle, mais au fur et à mesure, le contrôle vient assez rapidement". 

Pour progresser, il faut donner de soi et suer.

"C'est vrai que le corps est mis à rude épreuve, mais il faut de l'entraînement. C'est comme dans tout, quand ils commencent certaines techniques, ils n'y connaissent rien, même la première est difficile à faire", renchérit Clarisse.

"Respect"

Les champions olympiques foulent très rarement les tatamis polynésiens. Photos et autographes sont alors de rigueur en pareille circonstance pour les jeunes, et moins jeunes. "C'est un exemple, c'est aussi une force de la nature, c'est juste respect", déclare un judoka. 

Autant en profiter !

Plus qu’un entraînement, un moment de joie et de partage. C’est aussi ça le sport. "Eux ils vont m'enrichir, moi je vais les enrichir, et quand je repartirai je vais avoir plein d'idées en tête, eux aussi et j'espère de la technique !", conclut la championne.