Dans la nuit du mardi 17 septembre, le JRCC Tahiti, le Centre de coordination de sauvetage aéromaritime en Polynésie française, met immédiatement en place et coordonne un dispositif de recherches incluant l’hélicoptère interadministration DAUPHIN, ainsi que 6 embarcations (2 embarcations pompiers de Vairao, 1 embarcation pompiers de Taravao, 2 navires de la FEPSM et 1 moyen privé) et diffuse un message de relais de détresse pour alerter les usagers de la mer présents dans le secteur.
En parallèle des recherches, le JRCC Tahiti demande au CORG de la gendarmerie nationale de faire des recherches pour géolocaliser le téléphone mobile ayant servi à lancer l’alerte.
Le canular d'un groupe de jeunes
Alors que les recherches sont menées activement en mer et demeurent infructueuses, un témoignage à terre oriente le JRCC Tahiti sur la possibilité d’un canular, opéré par des jeunes.
L’envoi d’une patrouille terrestre de gendarmerie au contact du témoin et le résultat de la géolocalisation corroborent cette nouvelle information. Les personnes à l’origine de l’alerte sont identifiées, en sécurité à terre, par les gendarmes dépêchés sur place.
Le dispositif de recherches est aussitôt levé, le dernier moyen engagé rejoignant son port d’attache près de quatre heures après le début des recherches.
3,5 millions Fcfp d'amendes
Le Haut-commissaire de la République en Polynésie française et la Procureure de la République de Papeete rappellent que le fait de provoquer inutilement l’intervention des services de sécurité et de secours engage des moyens qui pourraient être mobilisés pour de réelles opérations. Ils appellent au civisme et à la responsabilité de chacun.
Le fait de communiquer ou de divulguer une fausse information faisant croire à un sinistre et de nature à provoquer l'intervention inutile des secours est une infraction pénale punie de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d’amende (soit 3,5 millions de F CFP).
D'après communiqué du Haut-commissariat.