Aujourd’hui, les stars du ballon rond, c’est eux. Malgré leur handicap, ils prouvent que le sport est accessible à tous. Sur le pelouse de la joie et la bonne humeur, et parmi eux des multi-sportifs : "basket, football, pirogue, piscine et volley ball", indique Noam.
Issus de 7 associations et de centres medico-éducatifs, ils sont atteints de différents handicaps, alors les ateliers sont très bien adaptés. "Aujourd'hui, on a des aveugles, du coup on a mis en place des activités juste pour eux. On a eu aussi des malentendants, et on s'est adaptés à eux", déclare Honinivai, éducatrice. "Ca leur donne la possibilité de varier pour que eux aussi viennent sur le terrain voir d'autres choses que leur discipline", ajoute David Chang, cadre technique de la FTF.
Tous tentent bien sûr de marquer des buts. Mais aujourd’hui le fair-play est le mot d’ordre. "L'objectif est de se rencontrer déjà, de faire ensemble ce qu'on peut faire ensemble autour du foot. C'est le point commun, et puis il y a la rencontre et l'esprit de solidarité", explique Jean-Noël A oopa, accompagnateur.
Plus que ça, le sport est un atout pour ces personnes capables autrement. "On a une vision autre, c'est-à-dire que l'ensemble des motricités, des arcs moteurs est sollicité durant l'exercice...ce qui aboutit à des cohésions de mouvements", explique Alain Barrère, directeur de la fédération polynésienne de sport adapté et handisport.
De telles rencontres sont organisées plusieurs fois dans l’année. A la fin, tous repartent heureux et main dans la main comme pour montrer que, eux aussi, sont unis par le sport.