Ils viennent des 4 coins de la Polynésie pour cette 2ème édition du festival de la jeunesse à Tahiti. Un peu plus de 4 000 jeunes attendus.
3 jours de forte affluence à gérer et surtout à encadrer. A l’entrée de la place Toata, c’est le branle-bas de combat depuis 6h du matin, et la pluie n’arrange pas vraiment les choses. "Ca occasionne du retard, parce que là on a pris du retard sur la cérémonie d'ouverture qui devait commencer à 9h. Nous avons des retards au niveau des débarquements, une commande de 80 bus a été effectuée pour l'ensemble des festivaliers de Tahiti", explique Vaitea Le Gayic responsable de la commission sécurité et coordinatrice générale du festival.
La circulation a été régulée au point d’inspection et de filtrage qui concentre déjà une centaine de personnes, entre la sécurité, l’encadrement et l’organisation.
Pour ce 1er jour, l'étape importante reste le pointage et l'attribution des pass individuels pour toutes les activités proposées. "Chaque délégation passe par sa commune. On leur donne le nombre de participants et de référents, ils nous ont déjà envoyé la veille les dernières listes et aujourd'hui on fait les ajustements au fur et à mesure. S'il y a des participants en plus, nous avons un carton exprès pour eux", précise Tahia Chung Tien, responsable du point distribution des badges.
La sécurité est confiée au RSMA. "Tout ce qui est alcool, drogue, produits illicites ou illégaux, nous vérifions et interceptons à l'intérieur du site", ajoute Teriinui du RSMA Sécurité.
Autre poste crucial de cette organisation, la restauration. 2 X 3 800 repas par jour à distribuer en 1 heure seulement de pause. Alors "tout doit être minuté et organisé", insiste Kimberley Puairau, responsable du point restauration.
Un festival pour rassembler les jeunes et les rassurer après deux ans de crise. Pour cela, le Pays a mis les moyens, 60 millions cfp.