Festival de la jeunesse : un événement bien encadré par la police

L'effet dissuasif a sans doute produit son effet.
Les premiers festivaliers de la jeunesse sont arrivés hier en fin d'après-midi des Raromatai par le navire Apetahi express. Plusieurs centaines de personnes qui sont hébergées au lycée Paul Gauguin de Papeete pendant les 3 jours de festival. Pour éviter tout débordement, les polices nationale et municipale ont déployé des dispositifs. C'est un événement de grande ampleur organisé par l’Union pour la jeunesse, sous l’égide du ministère de la jeunesse et de la prévention contre la délinquance.

Après leur arrivée lundi, environ 500 jeunes ont alors quitté les quais de Papeete pour se rendre au lycée Paul Gauguin où ils sont logés durant le festival de la jeunesse.

Pour encadrer autant de jeunes qui viennent de débarquer, les policiers nationaux et municipaux aidés de leurs chiens anti-stupéfiants, dont Power, ont annoncé la couleur.

Un comité d'accueil particulier certainement pour dissuader tout débordement.

Le chien renifleur Power en plein travail.

En effet ce festival, qui va regrouper près de 3 600 jeunes âgés de 15 à 25 ans originaires des îles Sous-le-Vent, de Moorea (qui arrivent aujourd'hui) et de Tahiti, sera inauguré demain matin place To'ata en présence des autorités de l'Etat et du territoire, lesquelles se sont chargées de l'organisation de cet événement.

Durant ce festival dédié à la jeunesse, 3 stands seront tenus par la DTPN : un stand de recrutement-métiers de la police nationale, un autre traitant de la sécurité routière et enfin un stand lié aux addictions. 

Les jeunes sont clairement avertis.

Des services d'ordre sont également prévus pour sécuriser les nombreuses animations prévues durant ces 3 journées dans différents "villages" et permettre leur bon déroulement.

Avec cette nouvelle édition, pas moins de 80 activités seront proposées, mêlant sport, culture, environnement et prévention. 

De grands et inoubliables moments de partage et d'échanges en perspective pour tous ces jeunes.

Ecoutez Teariki Nahuti, un membre de l’organisation du festival :