Les métiers de la mer, une promesse d’avenir pour la Polynésie. La jeune génération vise grand et pas forcément là où on l’attend. "De la pêche non, mais peut-être du commerce oui. Capitaine d'un bateau de commerce, c'est pas mal. Un grand bateau", se demande Arii, élève du lycée de Taravao.
Le campus des métiers et qualifications liés à la mer est en bonne voie. Pour être capitaine, même si les études sont plus longues en Polynésie que dans l’Hexagone. "En Polynésie, ça peut durer 10 ans. parce qu'ils ont des validations à faire...Par contre, s'ils partent d'ici et vont aux écoles en France, ils mettent 3 ans...et ils pourront après naviguer ici pour valider leur brevet", précise Lena Arnaud, secrétaire au Centre des métiers de la mer.
Le doute persiste encore pour certains étudiants. Alors on cherche un peu, et par chance, les organismes sont là pour orienter au mieux les indécis. "Une petite idée dans le sens où je veux être professeur de tahitien, donc j'ai visité la filière LLCER que l'UPF propose. [Fonctionnaire d'Etat ?] Pourquoi pas ?!", suggère Taimana élève du lycée de Taravao.
Les métiers de l’armée ont toujours autant la cote, y compris chez les femmes. "C'est mon père qui m'a poussée à m'intéresser à l'armée. En vrai, c'est plus à la gendarmerie que je m'intéresse. [Tu veux rester en Polynésie ?] En fait non, je veux aller en France. Je préfère aller plus loin dans ma vie que de rester ici", Raipoe élève du lycée Diadème.
Les professeurs des écoles ne sont pas en reste...il suffit d’être motivé comme Terava. "En licence, nous faisons 3 ans pour intégrer le master et ensuite passer le concours. Beaucoup essaient de postuler dans notre filière pour devenir professeur des écoles", explique Terava, étudiante en parcours préparatoire filière professeur des écoles.
Qu’elles soient courtes ou longues, les formations sont toujours plus diversifiées et futuristes...le numérique et ses multiples débouchés, prometteurs en vocations.