Le conflit social de la Brasserie du Pacifique ne connaît pas la trêve des confiseurs. Même si, selon TNTV, le tribunal a ordonné vendredi après-midi la levée définitive des blocages de l’usine de Arue.
Alors que les familles du fenua sont en fête, les salariés grévistes de la BRAPAC continuent leur mouvement de grogne. Le conflit dure depuis plus d’une semaine.
Le mouvement est mené par la CSIP et il est suivi par près de 60% du personnel, selon les grévistes. La principale revendication est une revalorisation du salaire.
"Est-ce que le Smig suffit aujourd'hui surtout que le coût de la vie augmente ?", se demande Araia Tuamarae, suppléant du délégué syndical Brapac. Et de poursuivre qu'"au stade actuel, les salaires sont fixes, même pour les anciens...Si on ne fait pas ça, on va rester au même endroit !"
Les grévistes veulent ainsi une revalorisation de tous les salaires du personnel de 5%.
Autre point soulevé, le non-respect du protocole de fin de conflit signé en décembre 2019 instaurant la mise en place d'un comité d'entreprise commun.
Ecoutez Araia Tuamarae, il répond à Mereini Gamblin :
Araia Tuamarae
Les tensions s’accentuent entre les grévistes et leurs collègues employés de bureau, car ces derniers auraient, selon les premiers, essayé de faire sortir des marchandises de l'usine.